96 %………………………………………………

La région d’Alicante tient le ponpon : 96 % de baisse de la construction.  489 logements commencés en trois mois, contre 13 000 en moyenne pendant les sept dernières années, et 50 000 en stocks.
On peut difficilement voir pire.
Pour répondre à une objection, on a vite fait de passer à la macro-économie, y compris dans le travail de tous les jours.
Le camionneur qui dit, avec humour, avoir honte de livrer un tout petit sac plastique, et qui se demande, toujours avec humour « si on va pas lui donner un triporteur », fait de la macro-économie.
Il incrimine la chute des commandes et le coût du gazole.
Autre exemple : dans les achats, passer les commandes est très vite fait avec les fournisseurs et

représentants habituels. Après, on parle de choses et d’autres.
Des prix des remboursements par exemple, comparé à l’écrasement des salaires. Macro-économie toujours.
Au début de ma vie active, le smic était réellement une voiture balai, concernant peu de monde. Aujourd’hui, toute la société gravite autour.
Et 1 000 euros de remboursement à perpéte, c’est très lourd pour un budget familial aux alentours des 3000…
En Auvergne, on approche les 70 % de chute. C’est une belle performance, il ne faut pas bouder son plaisir.
Que s’est il passé ? Les centre-villes et villages étaient souvent délaissés par leurs propriétaires, et ils ne correspondaient pas au confort moderne.
La population a fait bâtir sur les extérieurs, et en même temps, les propriétaires se sont réveillés, tous en même temps, bien sûr. Réhabilitations tous azimuts, pour une population étale.
Le résultat est clair. Les logements en vente sont invendables, les propriétaires, qui se sont endettés, ou qui ont grillés leur épargne pour les réhabilitations vont essayer de se refaire en louant.
Comme ils veulent tous louer en même temps, c’est le loyer qui va servir de variable d’ajustement.
Un marché, la construction a été déstabilisé, ensuite a suivi, la vente, enfin la location.
Macro-micro-vie de tous les jours………………………………………………………………..