les nouvelles sont multiples et ne plaide pas la fin de la crise, tant s’en faut.
La balance des paiements s’effondre. Les devins analystes attendaient des entrées nettes de capitaux de 62.5 milliards de $ en mars ; 48,2 milliards de $ sont sortis.
Les rentrées en février se montaient à 48.9 milliards. C’est donc un mouvement de grande ampleur.
Le moral des ménages flanche, on n’avait pas connu pire depuis le début 1980.
Il faut dire qu’entre l’effondrement immobilier qui se continue et s’accroit, l’inflation réelle qui s’établit au moins à 12 %, les emplois qui disparaissent et sont de mauvaise qualité, il n’y a pas vraiment de quoi avoir le moral.
En ce qui concerne les « bonnes nouvelles », il s’agit de la méthode Coué des élites conjugué au tripatouillage des données. « Rebond surprise des mises en chantier en avril « , dit on, rebond qui sera corrigé dans 15 jours, annulé dans trois semaines et trou d’air dans trois mois.
Quand à gouvernator, dans son état aussi ravagé que le décor d’un de ses films, il vient de trouver la solution. C’est le cochon de payeur de taxe qui va s’y mettre : augmentations de taxes et emprunts.
Mais déjà, Lawrence summers écrit : « En s’opposant à l’internationalisme économique, les travailleurs ne font qu’exprimer une croyance qui s’est imposée progressivement à eux : ce qui est bon pour l’économie mondiale et le business qui s’en fait le champion ne l’est pas forcément pour les salariés. Les arguments rationnels ne manquent pas pour justifier ce point de vue « .
Mais il est à craindre, que face à cet affaissement économique, l’esthablishment ne réplique que par des réponses idiotes : reconstitution de la 4°flotte, pour faire la guerre à l’Amérique du Sud et sabre de bois agité en Israël.
Le désastre devrait donc être total.
Et oui les quidams americains font comme les banques. Ils creditent a qui mieux mieux en attendant que la fed eponge les dettes, comme elle le fait pour les banques. Normal non ?? Pas si cons les amerloques. Ceux qui se sont gaves vont tout recracher, bien obligé.