Quand coyote court après Bip-Bip, ou Rominet après titi, il y a souvent des phases ou ces deux bons grands benêts marchent dans le vide, avant de s’apercevoir de leur situation risquée.
Aujourd’hui, j’ai pu apprendre plusieurs nouvelles immobilières et voir un superbe comportement de ce genre.
Population 3000 habitants, une centaine de constructions (maisons individuelles) en 3 ans, des dizaines de vide (proche de la centaine) dans le marché locatif, des immeubles entiers à vendre (gros potentiel ! qu’ils disent, environ 200 appartements), un petit quartier HLM, tellement vide qu’on parle d’en détruire la moitié, et un PLU changé, qui double en terrain constructible, la surface déjà construite.
Dernière acte de folie, les propriétaires bénéficiaires de ce nouveau PLU, palpent déjà, dans leur imagination, les centaines de milliers d’euros qui vont, inévitablement, tomber dans leur poche.
Bel exemple de délire, telle parcelle 100 000 euros, telle autre 50 000, telle dernière à 100 000. Pour une commune rurale, sans grande ville à côté, sans besoins désormais, et les propriétaires du centre ville anxieux à l’idée de TROUVER LE DERNIER DES MOHICANS, le locataire solvable.
On comprend mieux le mécanisme de la bulle en Espagne.
Des gens qui gagnent 1500 euros par mois, gagnent au tiercé, grâce à des terrains acquis par la famille en des temps immémoriaux.
La première césure est entre les gens raisonnables qui rappellent la loi essentielle, c’est de trouver l’acquéreur, que celui-ci est désormais défaillant, et que les derniers auront l’embarras du choix, et ceux qui n’ont pas renoncé à leur rêve d’enrichissement sans cause.
ça s’est fait, pourquoi ça ne se referait il pas ?