Pour DSK, il y a la crainte que les bons chiffres américains soient « un feu de paille ».
Enfin, si l’on peut considérer qu’une croissance officielle de 0.6 % et 20 000 suppressions d’emplois soient de « bons chiffres« .
Personnellement, je ne voyais pas cela comme ça.
Mais, pour être politiquement correct, il ne peut pas dire que lui non plus, ni personne d’ailleurs, n’accorde le moindre crédit au fumier sorti des statistiques officielles.
On atteint le pont soviétique : désormais, tout ce qui est officiel est empreint de suspicion.
Le FED intervient sur les cartes de crédit désormais.
Ainsi que la BNS et la BCE. Et l’on entend plus parler de cotation AAA.
Après avoir utilisé le crédit immobilier comme un distributeur, les ménages avaient fait chauffer les cartes de crédit au rouge.
Mais dans l’immobilier, comme ailleurs « la main invisible du marché est LE problème« .
Les salariés sont censés alimenter le système malgré des revenus bloqués.
Alors, depuis quelques temps, on a fait dans la majoration des prix des besoins incompressibles.
On a fait la bulle immobilière.
On a aussi la bulle carburant, fruit pour une bonne part de spéculation, et on a la bulle alimentaire.
Bien entendu, on a déblayé le terrain devant.
Comme toute bulle ne peut se développer qu’avec la complicité et/ou l’inertie volontaire des états, on a prié ceux-ci de ne rien faire, ou mieux, de réprimer les troubles.
Pourtant, il faudra qu’il agisse, il n’a plus le choix. Chez moi, je viens de recevoir le journal gratuit. il y a 15 pages d’immobilier à vendre, dont 5 d’immeubles neufs, représentant 14 programmes, dans des bourgades dont souvent, on n’a même pas idée.
Dans certains, il y a de quoi loger tout le village.
Il est EVIDENT qu’il faudra agir.
La « main invisible », va tourner au carnage dans l’immobilier, et au bain de sang dans l’alimentaire.