HSBC (de Marseille): « baisse plus forte que prévue ».

Images_2 En France, cette fois. 3.5 % au lieu de 2 %.
 » Au premier semestre 2008, les prix des logements neufs pourraient baisser plus fortement qu’ anticipé précédemment « .
Et HSBC parle de 4 % de baisse au total en 2008 et 6 en 2009.
Le niveau de la baisse envisagé est bien sûr, risible, il est « politiquement correct », et fait abstraction de l’insolvabilité ambiante, de la crise alimentaire.
Souvent j’ai parlé du slogan de 1933 en Allemagne : « d’abord manger, le loyer ensuite ».
Il était peint sur les murs aussi bien par les nationaux-socialistes que les communistes.
Vu leurs scores électoraux respectifs de l’époque, il n’y avait plus grand monde à vouloir payer…

Mais, c’est le marché bancaire qui annonce la vraie tendance, et non  HSBC.
En Union Européenne, comme en France, le crédit lui, indique une boucherie.
C’est l’interprétation, qui en est risible. Que ce soit par HSBC ou par un journal.
Quand l’octroi de crédit passe, de janvier 2007 à décembre de la même année, de 34 milliards par mois à 24, il n’y a pas d’autre interprétation possible qu’un clash sévère.
On ne peut faire aussi l’impasse sur l’impact des licenciements sur la demande de logements, surtout dans les villes, places financières, telles New-York, Londres, ou dans une moindre mesure, Paris.
UBS veut licencier 8000 personnes.
Un licenciement dans une grande entreprise en implique souvent plus d’un dans la sous traitance.
3.5 et 4 % ? je ne savais pas que HSBC avait son siège à Marseille et faisait dans la galéjade !