Hell-dorado. France Grande-Bretagne et Espagne.

Visiblement, la conjoncture fraichit aussi en France, comme elle a fraichit en Espagne et en Grande-Bretagne.
En France, les derniers couillons se laissent attraper.
Les plus pauvres, les moins informés, ou ceux qui ne sont informés que par les médias officiels.
Pour Michel Mouillart : « Il y a là un risque majeur de blocage du marché  « , faute de pauvres et de couillons ? Les prix selon MM devraient à peine couvrir l’inflation.
Quand aux britanniques, un certain nombre sont arrivés à Hell-dorado.
Coincés entre deux marchés en décrépitude, le marché Britannique et le marché espagnol où ils pensaient passer leur retraite, ils ont tout perdu.

Moins values et pour certains, autorités espagnoles devenues, comme par hasard, tatillonnes sur les permis, sur les constructions, sur tout.
Désormais, elles ne passeront rien.
Tout sera épluché et les robins priés de faire du vide en Espagne.
Ces étrangers étaient les poires idéales.
Venus d’autres contrées, sans connaissances des contraintes, lois et coutumes locales, elles étaient destinées à être dépouillées.
Pour les britanniques, la surprise de change aussi est rude. L’ envolée de l’euro fait fondre leur pension.
 » Everything here has gone wrong in the space of a few months « .
Le rêve est passé au mode cauchemar.
En attendant, les espagnols viennent de se trouver un nouveau passe-temps, c’est « boutoit, l’anglois, hors notre royaume ! ».
Il me semble que j’ai déjà entendu ça quelque part.