Tout vient à point à qui sait attendre, dit le dicton …. certes, certes … Mais tout de même, les nerfs des salariés et actionnaires de GDF et Suez sont soumis à rudes épreuves, ces temps derniers.
La fusion Gaz de France-Suez pourrait être repoussée en juillet, indique désormais l’agence Bloomberg, s’appuyant sur le fait que les syndicats doivent être consultés fin mai sur le dossier.
Or, conformément à la législation française, les deux entreprises ne peuvent fusionner sans consulter les instances représentatives du personnel.
Gaz de France a indiqué jeudi qu’il s’attendait à recevoir à la fin du mois de mai l’avis des instances du personnel sur son projet de fusion avec Suez, dernière étape à franchir avant la conclusion de l’opération.
Désormais, Gaz de France n’exclut pas la possibilité que la fusion soit conclue un peu plus tard que le calendrier officiel de fin juin. Mais, l’opération « se fera toujours mi-2008; c’est certain », a affirmé une porte-parole de GDF. Une rencontre entre syndicats et direction serait prévue le 26 mai.
Pour rappel, les directions de Gaz de France et de Suez avaient précédemment déclaré que la fusion serait clôturée fin juin.
Le ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Jean-Louis Borloo, a promis pour sa part que la fusion entre les groupes français d’énergie Suez et Gaz de France irait « à son terme ». « Bien entendu nous irons au terme de cette fusion », a déclaré le ministre devant l’Assemblée nationale, en réponse à une question du député communiste Christian Paul sur les prix du gaz.
« La France a besoin (…), au moment où les ressources énergétiques sont rares, d’avoir de puissants énergéticiens. (…) C’est le sens de la fusion » entre GDF et Suez, a estimé M. Borloo.
Sources : Bloomberg, L’echo.be, Dow Jones, AFP
Fusion GDF-Suez : un rapport prédit l’échec (presse)
PARIS, 17 mai 2008 (AFP)
Un rapport, commandé par le comité central d’entreprise (CCE) de Gaz de France à un cabinet d’expertise, prédit l’échec de la fusion GDF-Suez, selon Aujourd’hui en France/Le Parisien samedi, qui s’est procuré le document.
Selon ce document, réalisé par le cabinet Secafi-Alpha, le futur géant de l’énergie souffrira d’un « handicap insurmontable » face à son rival EDF, car « les évolutions récentes des cours du pétrole ne sont pas propices à l’atteinte des objectifs commerciaux du groupe en France ».
GDF-Suez produira en effet notamment de l’électricité dans des centrales à gaz.
Le rapport met aussi en avant le problème des tarifs réglementés, seulement proposés par EDF, et de leur écart avec les prix libres.
« Le niveau des tarifs administrés de l’électricité en France reste un facteur essentiel de fragilité du business plan de GDF-Suez », est-il écrit dans le rapport qui explique que « les marchés anticipent un creusement de l’écart (entre les tarifs administrés et les prix libres) jusqu’en 2011 ».
Ce rapport remis le 7 mai a été discuté en CCE jeudi et vendredi.
Interrogé, GDF s’est refusé à tout commentaire.
La CGT avait déjà indiqué au moment de la réception de ce rapport que le document estimait que « le business plan (NDLR: plan d’activité) et la trajectoire financière du futur groupe sont fondés sur une hypothèse centrale de disparition des tarifs administrés pour le gaz comme pour l’électricité après 2010 ».
Le CCE doit désormais donner son avis sur le projet de fusion, qui devra ensuite être entériné par les assemblées générales des actionnaires des deux groupes.
L’avis-consultation du CCE, initialement prévu le 30 avril puis le 15 mai, devrait avoir lieu le 26 mai. Il a été reporté à plusieurs reprises, notamment en raison d’une mésentente syndicale sur les délais nécessaires pour obtenir ce rapport économique, ainsi qu’une expertise juridique.
Le CCE avait en effet également commandé un rapport d’expertise juridique pour le 6 mai, mais le cabinet qui devait produire ce document a refusé cette requête, jugeant les délais « trop rapides ». Cette expertise n’aura finalement pas lieu.
Mercredi, le ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Jean-Louis Borloo, a promis que la fusion irait « à son terme ».
Pour sa part, le PDG de Suez, Gérard Mestrallet, a affirmé début mai que cette fusion aurait lieu « à la mi-2008 ».
« Notre horizon, c’est toujours la mi-2008 », a déclaré M. Mestrallet, sans exclure que la fusion soit décalée de quelques semaines par rapport à son échéance initiale de fin juin.
Je ne suis pas un grand économiste, mais pourquoi a t-on peur des tarifs réglementés ? On sait que ceux-ci sont plus bas que les ceux de la concurrence. Alors pourquoi nous handicaper d’avantage en nous privant maintenant d’un service -encore- abordable et essentiel à notre vie ? Et pour parler de cette fusion, les tarifs ont déjà augmenté de 30 ou 40 % depuis 2004, Gaz de France annonce de très bon bénéfices et veut même s’offrir suez tant bien que mal … Que cherche l’
LE MENSONGE SELON SUEZ:
ils n’ont pas anticipé le retournement conjoncturel du secteur des déchets en fin d’année : ils ont menti ou ont été incompétents. Maintenant, ils essaient de dissimuler le problème de la propreté en prétextant que c’est la faute de la récession mondiale : c’est un demi-aveu de leur part, car ce n’est pas la récession qui est en cause, c’est leur manque d’anticipation, leur erreur, ou pire leur mensonge…
L’entrée du « petit » sur le marché boursier ne semble plus bénéficier du statut de « valeur dynamique »…
A choisir j’opterai plutôt pour une valeur défensive qui a axé sa stratégie sur les efforts MASSIFS des cessions pour le bonheur des actionnaires…
Merci VIE!!!!!