THEC (Thales engineering and consulting) – filiale du groupe français d’électronique et de défense Thales – vient d’être renvoyée devant le tribunal correctionnel de Paris pour « trafic d’influence » dans le cadre d’un marché passé en 2002 avec la Délégation générale pour l’armement (DGA).
L’entité sera jugée en tant que personne morale dans le cadre de ce dossier. Les juges Renaud van Ruymbeke et Françoise Desset sont chargés du dossier.
Mais l’ « affaire » est loin d’en être à ses débuts : en décembre 2006, l’ex-numéro deux de la Délégation générale pour l’armement (DGA) – Laurent Collet-Billon – avait été mis en examen pour « favoritisme » dans le volet français de l’enquête judiciaire pour corruption visant le groupe Thales. L’homme d’affaires Gérard Bertinetti avait également été mis en examen pour « trafic d’influence », dans le cadre de la même enquête.
Les deux magistrats ont signé le 2 avril dernier leur ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel (ORTC), en conformité avec les réquisitions du parquet.
Thales est mis en cause dans le cadre d’un marché public, signé en 2002 entre THEC et la DGA, rattachée au ministère de la Défense. Ce marché baptisé « Secoia« , pour