Récession en Vue.

La récession est en vue, avec elle la purge de la dette.
Deux cas de figure vont se produire, soit une évolution à la Nippone, soit une évolution à l’Argentine.
La crise argentine est violente et brève.
La création monétaire repasse aux mains de l’état, et dès la première année, une croissance forte est de retour. La dévaluation de la monnaie est forte.
Dans le cas Japonais, la dette immobilière est transférée à l’état.
La crise est longue, interminable, mais la dévaluation dans les faits est importante aussi, l’état ne reprend pas le droit régalien de frapper monnaie.
En réalité, le cas le plus probable pour les zétazunis est le cas argentin, très aggravé.

Ce qui a permis au japon de mener si longtemps, une politique si absurde, ce sont ses exportations largement excédentaires et une position de créancier du monde.
L’Argentine n’avait que des dettes (ça ne vous fait penser à rien ?), et un commerce extérieur très déficitaire.
Il y a eu contraction de l’activité et redémarrage rapide de l’industrie. Le cas US est différend. La dépendance vis-à-vis du monde est beaucoup plus marquée. La crise sera plus violente.
La correction immobilière, peut donc être pronostiquée comme très violente. Aux USA, en Espagne et en GB.
On parle, pour certains pays de 15 % de logements libres (ils pourront organiser des stages de formation professionnelle pour dynamiteur), et de crise, « moins violente » en France.
En réalité, la crise revêt les mêmes oripeaux : déficit extérieur, endettement extérieur, besoin d’un redémarrage industriel.
En plus, certains pays vont connaitre des politiques économiques aberrantes à l’heure d’une récession.
La « politique d’économie » de François Fillon est criante de bêtise, d’aggravation de la récession, d’aggravation de la crise politique.
Si, en effet,  beaucoup de gens sont d’accord, dans le principe, dès qu’on passe à l’application et qu’on est concerné par ces « économies », on est beaucoup moins d’accord.
Je fais un pari : le marché immobilier va violemment plonger en France, dès que Fillon fera des siennes. En effet, on n’enlève pas 5 ou 6 milliards du circuit économique impunément et impudemment.