Les crises financières n’en finissent pas de s’aggraver.
» Je pense vraiment que la nécessité d’une intervention publique devient de plus en plus évidente » a confié DSK au Financial Times, ébloui par sa sagacité. « Strauss-Kahn a ajouté que l’intervention des gouvernements – sur les marchés financiers, le marché de l’immobilier et dans le secteur bancaire – servirait de « troisième ligne de défense » pour soutenir la politique monétaire et budgétaire « .
Bon, il y en a déjà deux qui ont craquées ?
Et pour finir :
« Les projections que nous allons publier d’ici quelques jours ne sont pas très optimistes. Les risques baissiers que nous avions soulignés dans les dernières projections économiques mondiales se sont matérialisées « .
C’est dit, la crise a l’air de s’annoncer corsée.
L’état, lui est simplement prié de boucher les trous, de relancer la machine, de nettoyer la salle où ont vomis et chiés partout des banquiers simplets, stupides, avinés et conformistes .
La réthorique en devient même amusante. Pour la BCE, rejoignant l’aile marxiste, il n’est pas question de sauver les actionnaires (nationalisations sans indemnités, des plus durs d’entre eux), le point d’arrivée sera le même, car si l’on veut encore « privilégier les solutions de marchés », il faudra reconnaitre qu’il n’y a plus de marché, et qu’il n’existait qu’à coup d’endettement.
« Il faut faire des efforts sur la restructuration des créances. En ce qui concerne les banques, si les marges de capital ne peuvent pas être reconstituées suffisamment vite par le secteur privé, le recours à l’argent public peut être examiné « .
Ce qui intéresse le secteur privé, c’est le profit. Quand il y a risque, on reste chez soi. Le financier qui prend des risques, ça n’existe pas, s’il intervient, c’est qu’il croit justement qu’il n’y a pas de risque.
En outre, le monstre financier n’est contrôlable que si on lui coupe les ailes.
On les lui coupera, ce n’est qu’une question de temps..
Exit donc les trente dernières années. « Gloires et fumées de la mondialisation »…