Nouvelle flambée du cours du pétrole. Alors que le cours avait progressé hier de plus de 5 dollars à la clôture, de nouveaux évènements géopolitiques attisent la hausse.
Les marchés réagissent en effet à l
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Nouvelle flambée du cours du pétrole. Alors que le cours avait progressé hier de plus de 5 dollars à la clôture, de nouveaux évènements géopolitiques attisent la hausse.
Les marchés réagissent en effet à l
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Russie: explosion dans une base pétrolière au Daghestan
18:32 | 27/ 03/ 2008
MAKHATCHKALA, 27 mars – RIA Novosti. Une explosion a eu lieu jeudi dans une base pétrolière située au bord de la Caspienne, à proximité des chantiers navals de Makhatchkala, au Daghestan (Caucase du Nord), a annoncé le département daghestanais du ministère russe des Situations d’urgence.
« Une explosion d’origine inconnue a retenti à 16h10 (heure de Moscou) », a indiqué le département.
Un épais nuage de fumée se dégage du lieu de l’explosion.
Irak: le sabotage d’un oléoduc relance les craintes sur les terminaux
LONDRES, 27 mars 2008 (AFP)
La perte après le sabotage d’un oléoduc près de Bassorah pourrait se limiter à 100.000 barils pendant deux ou trois jours, le temps de réparer, mais l’attaque d’un terminal pourrait avoir un impact considérable sur les exportations et les prix du pétrole, craignent des experts.
« L’oléoduc transporte du brut des champs de Zubeir 1 vers le dépôt de Fao. Cela affecte directement nos exportations », a indiqué à l’AFP Samir Maksoussi, le porte-parole de la South Oil Company qui exploite les champs de pétrole dans cette région.
Le feu a pu être éteint et « l’équipe technique aura besoin de 48 à 72 heures pour effectuer les réparations sur l’oléoduc », a-t-il ajouté.
« Il s’agit du plus gros oléoduc alimentant le terminal d’exportation de Bassorah et l’incident aura probablement pour conséquence de perturber gravement les exportations irakiennes », ont commenté à Londres les analystes de la banque Barclays Capital.
« Dans le Sud, la violence n’avait encore jamais atteint le niveau où elle se trouve maintenant, la menace (sur la production d’or noir) est clairement montée d’un cran », admet également Samuel Ciszuk, spécialiste du Moyen-Orient pour le cabinet d’analyse Global Insight.
Cependant, pour lui l’impact de ce sabotage pourrait être « sans grande conséquence » si les travaux de réparation étaient effectués en deux ou trois jours, comme l’assure la Southern Oil Company.
« Le champ pétrolier de Zubair produit 130.000 barils par jour environ. Ce sont au maximum 130.000 barils par jour au maximum qui ne peuvent atteindre le terminal d’exportation », explique-t-il. En attendant, ajoute-t-il, le gouvernement irakien peut puiser dans les réservoirs près de Bassorah pour assurer les livraisons.
Plus que les dégâts de mercredi, les experts pétroliers redoutent que d’autres attaques ne ciblent les terminaux pétroliers. « Si l’un des principaux terminaux d’exportation de la région était touchés, cela créerait des dégâts substantiels et les réparations prendraient du temps », estime ainsi Samuel Ciszuk, précisant qu’un terminal est un ensemble complexe de machines, bien plus complexe à remettre en marche qu’un oléoduc.
Cependant, « même à la période la plus sombre des violences en Irak, aucune attaque n’a réussi à toucher un champ pétrolier ou un terminal d’export », des cibles étroitement gardées par les troupes américaines, britanniques et irakiennes, observait-il.
« Par le passé, la fermeture de la station de pompage Zubeir 1 a débouché sur la suspension des exportations en provenance du Sud (qui s’établissent actuellement à hauteur de 1,6 million de barils par jour) », s’inquiétent de leur côté les analystes de Barclays Capital, ajoutant que ce scénario « restait très possible », d’autant que « l’extrême insécurité de la région rendra difficile l’accès au terminal et sa réparation ».
« Les problèmes géopolitiques non résolus en Irak pourraient potentiellement jouer un plus grand rôle, sachant que la contraction des stocks mondiaux de pétrole brut et de la capacité excédentaire (de production) a rendu le marché plus vulnérable aux chocs d’offre », ajoutent-ils.