Bon, pour le moment, ça va.
C’est ce que disait le type qui était tombé de l’empire state building à chaque étage.
Les chantiers en cours se continuent (pour ceux qui en ont), mais comme les chefs d’entreprise sortent de 10 ans de prospérité et la plupart n’ayant pas connu autre chose, ils commettent l’erreur fréquente de brader les nouveaux devis au prix de la matière + 20 %.
Dans ce cas de figure, le paiement de la main d’oeuvre n’est même pas prévu.
Le ralentissement perceptible de la construction tournera donc à la boucherie d’ici 6 mois.
Pour le moment, les emplois précaires n’étaient pas renouvelés, le stade des dépôts de bilan à la chaine se fera un peu plus tard.
Donc, contrairement à ce que disent certains, il devrait bien se passer quelque chose cette année sur le marché immobilier.
1 000 000 de logements libres + effritement de la construction.
La clientèle particulière, qui était méprisée et négligée redevient à la mode, on se met à répondre à ses demandes de devis.
Mais, visiblement, elle même aussi fléchit.
Quand la baisse sera bien enclenchée au niveau prix, une détente des taux d’intérêts ne changera rien à l’inflexion de climat.
Les acheteurs restant négocieront, de même dans la construction.
La spirale récessive est là.