La dislocation.

UBS l’annonce. Et lance un avertissement sur les monnaies.
« les déséquilibres qui se sont formés, illustrés par les énormes excédents des balances courantes et la hausse exponentielle des réserves de devises des banques centrales ne sont pas durables  « .
Ni la dette américaine, ni toutes les dettes, et leurs corollaires, les monnaies ne vont perdurer, ne sont perdurables,  ni viables.
Le débat sur la hausse ou la baisse des taux d’intérêts n’a plus de lieu d’être, cela n’a aucune importance.
Les banques centrales ont montrées leur nullité intrinséque.
« Nous sommes à l’aube d’un changement fondamental de l’économie mondiale  « .

ça effectivement, et cela risque de ne pas être pour le meilleur.
Les déséquilibres vont se réduire :
– le déséquilibre commercial nord-américain,
– les excédents monstrueux, y compris allemands, faute de clients,
– la gabégie énergétique nord américaine,
– les budgets militaires hypertrophiés, qui ne mènent pas comme l’a dit deubeuliou, à la prospérité, mais à la faillite, au déclin économique irrémédiable, à de belles cartes avec plein de couleurs, parsemés de cimetières.
Les étasuniens vont élirent un nouveau président.
Ils se demandent comment faire fonctionner l’empire mieux que le locataire actuel de la maison-blanche.
Ils ne se sont pas aperçus que « sur le char de l’état, les rênes sont pourris, le bois vermoulu et le cheval mort »…
Quand à l’ampleur de la dégringolade, prenons comme exemple la plus belle chute immobilière actuelle. C’est celle de l’Allemagne, un pays qui n’a pas connu la bulle, ni d’augmentations phénoménales de prix.
Il n’y a donc pas de fond au puit.
Cleveland n’a plus que la moitié de la population de la grande époque.
Et elle ferait bien quelques buchers, avec les banquiers.