Euthanasie du rentier…

La plupart des gens n’ont pas compris la finalité du système.
Ils croient qu’en faisant des « efforts », ils vont assurer leur retraite.
Cotiser plus longtemps « inévitable », épargner « souhaitable » et « nécessaire ».
Comme « posséder » son logement.
Quand les retraites par répartition ont été crées, l’immobilier valait que dalle, épargner impossible, les retraites par capitalisation, considérées comme pour ce qu’elles sont : un infâme piège à couillon.
La dégringolade de l’immobilier va en guérir certain, la purge de la dette, des intérêts inférieurs à l’inflation mettront les pendules à l’heure.

62 % des sondés déclarent qu’ils faut cotiser plus longtemps.
Comme d’habitude, je serais curieux de savoir quel genre de question on a posé.
Pour répondre à tout cela c’est facile.
On annonce 26 % de baisse de l’immobilier en Californie en Février.
Le journal qui fait cela fait du sensationnalisme. C’est pour l’année. C’est déjà pas mal.
Quel capital évaporé.
Et que vaudra le si joli pavillon quand l’usine du coin aura été délocalisée ?
Les rendements des fonds d’état à 28 jours sont tombés à 0.5 % aux zétazunis, et 2.6 % en Europe. Comparé aux taux d’inflation, les capitaux sont détruits à grande vitesse.
Le crack internet avait tué la moitié des fonds de pensions.
Le crack immobilier tuera l’autre moitié.
Et oui, s’il y a un passage obligé pour un fond de pension, c’est la faillite.
Il n’y a pas, tout simplement, suffisamment de possibilités de placements suffisants.
La machine économique est incapable de les fournir, il n’y a pas de rentabilité possible.
Quand au fait d’épargner pour ses vieux jours, c’est analogue à augmenter les cotisations.
La mesure vraiment courageuse et révolutionnaire est on ne peut plus simple.
Rendre aux états leur droit régalien de frapper monnaie.
En attendant, entre la crise politique et entuber royalement le détenteur d’emprunt d’état, je vous laisse le soin de deviner le choix qui a toujours été fait de manière immémorial par les états.
C’est pareil quand une monnaie perd 90, 80 ou même ne serait-ce que les 2/3 de sa valeur, ou même la totalité.
Pour les obligations du secteur privé, visiblement, c’est fait.