Compensation bancaire.

Buzzard Ce qui fait tenir le système économique est encore une grande confiance en ses acteurs.
« la situation financière est catastrophique » entend on, avec, explication, la situation des états, surendettés.
Or comme je le disais, les états ne sont en rien surendettés, la dette publique vient du changement de 1973.
La plupart des personnes comprennent le terme de planche à billet.
On fabrique, à bas cout, une monnaie.
Avant, c’était de l’encre et du papier, que l’on transforme en un moyen de paiement.
Mais la planche à billet actuelle est électronique.
A la place de l’imprimante, on crée par jeu d’écriture.
C’est encore plus rapide et moins cher.

La contrepartie de la dette, est, non pas un emprunt que fait la banque, mais une ligne dans ses comptes.
Frapper monnaie a été privatisé, au bénéfice des banques.
Si l’on empruntait un argent qui existe déjà, d’où proviendrait il ?
D’ailleurs les banques peuvent pousser le vice fort loin.
Elles peuvent aisément faire un prêt à un comparse (ou dix), une filiale (ou dix), basé(s) « ailleurs », et qui se charge, avec cet argent, par exemple de souscrire à une augmentation de capital de la dite banque, qui pourra se féliciter et se gargariser de la confiance qu’elle inspire.
Elle a crée 10, qu’elle se réinjecte à elle même, elle peut désormais prêter 90 supplémentaires (100-10).
Le seul problème vient au moment de la compensation.
La compensation aussi est électronique, mais il n’y a pas si longtemps, les représentants de banques s’asseyaient autour d’une table à la Banque de France et échangeaient les liasses de chèques, d’effets de commerces, la différence, ténue et peu importante se réglait en monnaie banque centrale.
Aujourd’hui, tout étant dématérialisé et plus important en montant, les crédits interbancaires prenaient le relais de cette monnaie banque centrale.
On comprend désormais mieux l’importance de ce crédit, ou ce qui serait plus exacte aujourd’hui de ce manque de crédit, et la quête lancinante de liquidités par les banques.
Il faut pouvoir continuer à compenser.
Et surtout cela met en relief le peu de confiance que l’on a dans la créance sur le voisin bancaire.
La crise immobilière risque de faire baisser les prix de 50 %.
La crise bancaire peut se charger d’une notable partie du reste…