… loin de là. Le sauvetage du réhausseur de crédit qui devait se faire mardi et a provoqué une euphorie boursière transitoire bute sur « d’importantes difficultés », mais que le projet « n’est pas enterré ».
Bon, la traduction en clair, c’est que le réhausseur est foutu, que personne ne veut y mettre un kopeck, sauf, comme Warren Buffet, pour reprendre les meilleurs morceaux, et que, de toute façon, personne n’est en mesure d’ y mettre les fonds nécessaires au sauvetage.
La sanction est immédiate : le dollar et les bourses dégringolent, l’or et le pétrole flambent et rien ne viendra sauver tous ces titres, notamment immobilier pourris.
A l’heure actuelle, la liquidité est reine, l’emprunt, banni et de moins en moins les banques vont pouvoir assurer leur rôle de financement.
Il faudra bien, pour éviter la catastrophe, que les états interviennent et reprennent leur pouvoir de création monétaire et d’aide directe à la population, pour éviter une crise nipponne où l’argent injecté s’est perdu dans un système bancaire opaque, sans jamais relancer l’économie.
Moins que jamais, l’investissement immobilier n’apparait indiqué dans une période pareille, mais au contraire, la nécessité d’attendre une décantation apparait.
c’est contradictoire comme conclusion : »Moins que jamais, l’investissement immobilier n’apparait indiqué » alors que plus haut on nous dit » de moins en moins les banques vont pouvoir assurer leur rôle de financement » « états interviennent et reprennent leur pouvoir de création monétaire » c’est a dire inflation…
donc au contraire avant que les banques ne prettent plus et que l’inflation permette de rembourser facilement les dettes il faut acheter
Et si ensuite la valeur du bien acheté chute brutalement faute d’acheteurs solvables?
Vous vous serez précipité pour bénéficier du prêt c’est bien, mais vous rembourserez vos mensualités à perte puisque la valeur de ce que vous achetez aura ensuite baissé.
Attention au parallèle avec les conséquences de la hausse du pétrole de 1973 : à cette époque ceux qui ont pu emprunter à temps avec des taux bas ont vu leur mensualités devenir ensuite dérisoires par rapport à leur salaire compte tenu de l’inflation.
Cependant, à cette époque les banques n’avaient pas de restrictions pour prêter aux particuliers.
Dans le cas présent, outre l’inflation qui pointe son nez, on a en plus une crise bancaire sous-jacente qui risque de mettre à mal les fondements mêmes de notre système financier.
Je pense qu’il faudrait se livrer à une simulation afin d’apprécier les conséquences potentielles de cette situation, en prenant diverses hypothèses (par exemple, celle de laisser filer les salaires au rythme de l’inflation ou non…)
et en plus en 1973 l’emploie et la production était au top. Du coup les salaires ont monté proportionellement avec l’inflation. Ce qui n’est plus le cas depuis plus de 15 années.
en effet, comparaison n’est pas raison, inflation dans les années 70 était aussi inflation salariale. Rien ne dit qu’il en sera de même, ou du moins, pas avec un grand décalé…
« inflation salariale »
Cela est tres peu probable.
Regarder a combien les salaires des fonctionnaire est il indexe : 0.8 %.
C est la meme augmentation dans les autres secteurs;
Augmenter les salaires seraient sonner le glas à notre maigre industrie.
Notre cupidité a tué notre poule aux eoufs d or.