Accès de faiblesse.

Images Il n’aura pas fallu longtemps pour que la manoeuvre des banques centrales fasse long feu.
La rechute des cours boursiers aujourd’hui, indique la portée des émissions délirantes des banques centrales : très limitée.
En effet, cela n’a pas empêché Carlyle Capital Corporation d’être liquidé.
Seuls quelques jours, mais combien, ont été différé pour une dégringolade encore plus énorme, et dans un mois, on nous annoncera le même genre de mesure.
Pour 500 milliards, cette fois.
Et cela durera encore moins longtemps.
Le plan de relance de l’économie US sera encore plus pitoyable, le montant est dérisoire par personne et le chèque du trésor US ne servira qu’à une chose : couvrir une toute petite  partie du découvert des ménages. 

En réalité, c’est l’intervention des banques centrales qui ne fait qu’aggraver les choses. On persuade que la crise est de plus en plus grave.
L’actualité dans la presse canadienne est éloquente :
le baril à 111 $,
l’or à 1000 $ l’once,
– Carlyle en faillite,
– Paulson veut durcir la règlementation bancaire.
Et l’impact de leur action sur l’immobilier est identique.
La colique monétaire poussant à la flambée des prix désolvabilise les ménages, dont les salaires sont bloqués.
Spontanément, ils appliquent le slogan de 1933, « d’abord manger ».
Et chaque intervention de banque centrale accroit le problème.
Les banquiers centraux n’apporteront aucune solution, ils sont le problème.
ça n’empêche pas, d’ailleurs leur stupidité de donneur de leçon de s’étaler.
La bêtise, c’est le contraire de la confiture, plus on en a, plus on la montre.

Photo : gag en même temps qu’ hommage du vice à la vertu, la publication de la Banque de France : « Revue de la stabilité financière ».

(10 commentaires)

  1. Et oui les problème serieux arrivent.
    Les banques centrale devrait encore une fois suivre leur ethique, a savoir laisser les marchés se débrouiller tout seul selon la théorie capitaliste de la main bien ou malvaillante d’adams Smith.
    Le problème rete la peur du catastrophisme. Il veulent prendre leur temps est du coup perdre des sommes énorme afin de ralentir la chute.
    Ils ont oublier un paramètre important. A savoir que ceux qui ont des liquiditées ne les mettrons plus en bourse ni dans l’immobilier. Il prèferent les laisser dormir en attendant les jours meilleur. Hors a freiner la descente c’est freiner l’arrivé des jours meilleur.

  2. Le problême c’est que cette descente méne à « l’enfer »

  3. pas d’arrivée en enfer, non. La solution est dans le séppuku politique des banquiers centraux.
    Bientôt, ou ils reconnaitront leur impuissance et rendront la main au politique, ou le politique la reprendra devant l’ampleur de la crise.

  4. On va revenir a des besoins plus primitifs : « d’abord manger ».
    L euro comme le dollar us et autres devises se devaluent.
    Et oui, les biens coutent de plus en plus cher, donc il faut plus de papier pour les acheter.
    Les monnaies perdent de leur valeur et on s attache maintenant aux matieres premieres, agricoles et l or.
    Car plus on avance dans le temps, plus le support papier va avoir moins d’ importance.
    On a trop abuse de la planche a billets et de l effet levier des credits.
    Des liquidites on veut tu, en voila; ca ne marche plus.
    Le temps des artifices est termine. Serrez vos ceintures, la descente va etre rude et interminable.

  5. Cependant à un moment le marché redeviendra ce qu’il devrait toujours être, cad « impersonel » (Galbraith), or à ce moment préçis même le politique ne peut plus rien.

  6. Ce n’est pas Carlyle, qui est en faillite. Le groupe d’investissement fondé en 1987 fonctionne toujours très bie, merci pour lui. C’est le CCC, émanation installée à Guernesey, et côtée en Europe, dans lequel les seuls liens avec le carlyle Group sont une partie des spécialistes financiers, et le fait que les dirigeants de Carlyle group y ont investi 58 millions de dollars.
    Au fait, en 2007, pour la première fois, les bénéfices cumulés des entreprises du CAC 40 ont dépassé les 100 milliards d’euros. La crise est financière. Les entreprises elles, continuent à gagner de l’argent.
    Cette crise va nous débarasser de quelques hedege funds et autres investisseurs à risques, les banques vont peut-être comprendre qu’à tout prendre, il vaut mieux investir dans les entreprises que dans de la pierre-papier. Bref, une fois de plus, le capitalisme se réforme.

  7. La planche à billet ? Achetez des arbres et des forêts ! Voilà pour Patrick la thèse d’une nouvelle bulle 😉

  8. Il faut vraiment être stupide pour ne pas tirer la conclusion évidente de ce qui se passe aujourd’hui ! (aie ! pas taper !)
    A moins d’une vraie solution (et il n’y en a qu’une seule), tout le système va à l’explosion ! Je ne peux comprendre que des gens semi-conscients et informés de ce qui se passe aujourd’hui sur la planète puissent ne pas tirer cette conclusion évidente !
    Il ne s’agit pas d’un « vacillement » du capitalisme, il s’agit bien de la fin de l’ordre mondial actuel. Le capitalisme survivra, mais sans le libéralisme et sans la mondialisation (pas la version financière).
    Le seul moyen d’éviter le chaos, c’est que cette transition se fasse de façon contrôlée.
    Et les EU seuls ne peuvent assurer ce contrôle (est-il encore besoin de le démontrer ?!). La solution est donc forcément politique et impliquera forcément une majorité de nations influentes de la planète. Il faut mettre fin à la spéculation: un nouveau système monétaire orienté vers l’économie productive (les biens manufacturés) et non vers la finance.
    Si l’euro prend la place du dollar, le monde vivra un remix de la chute de l’empire américain, les mêmes démons qui ont hanté la réserve fédérale chuchoteront aux orilles des européens. Et l’euro, nouvelle monnaie de réserve mondiale, finira comme le dollar.
    Il faut que la monnaie représente un bien physique précis, autrement dit: qu’elle devienne un simple outil facilitant les échanges, où alors les spéculateurs sentiront immanquablement l’odeur du sang et s’attrouperont à nouveau !
    Le sytème actuel ne peut être sauvé de l’intérieur. comment voulez-vous que les gens qui frappent la monnaie (le dollar) et qui la prête après avec intérêt, après l’avoir sortie du chapeau, puissent vouloir arrêter cette abérration ! Il faut une volonté politique forte et extérieure au cercles de la finance pour l’imposer.
    Le seul problème est que la dérive a été telle, que les politiques qui sont en position de faire quelque chose aujourd’hui sont.. comment dire? assez soumis au monde de la finance (quand il ne lui doivent pas carrément leur place !).
    Donc, oui, il y a de fortes chances que l’achat d’une deuxième ceinture de sécurité soit nécéssaire.
    Vous aimez la sensation d’apesanteur ?! Ne pas regarder en bas..

  9. bonjour à tous
     »les fondamentaux restent bien orientés » – voici la phrase choc sur laquelle compte s’appuyer mr G.W. BUSH dans son intervention à la télévision américaine ce soir pour redonner au peuple U.S. confiance en son économie. Aucune mesure de relance n’est prévue !
    bon courage pour expliquer cela aux victimes des subprimes devenus SDF – cette phrase il l’a empruntée à notre cher René P. de la FNAIM qui l’a utilisée à tout bout de champ quand il ne savait pas comment expliquer la baisse inéluctable de l’immobilier à ses adhérents ! merci mr le PRESIDENT pour ce soutien inattendu…
    allez bon courage à tous le résistants de l’immobilier trop cher !…

  10. Personnellement je ne voie q’une seule solution afin d’enrayer la dérive économique. C’est solution consiste a mettre sous controle les flux financier. C’est dire stopper net la liberation des flux financier.
    Car il est trop facile de passer plusieurs transactions avec la même quantité d’argent.
    A 2 heure du matin je place mon argent sur les bourses asiatique. A la cloture des bourses asiatique je place sur les marché Européen et en milieu d’apres midi sur les marchée americains.
    Du coup avec 1 Dollar je peux faire monter tout les marché mondiaux d’un Dollar.
    Il en est de même pour le credit. Je preter de 2heure du matin a 9heure en asie, ensuite je prete la même somme sur le marché Européen puis a 15h30 sur les marchée américain. J’avais 1 dollar et j’en ais preter 3 en fin de journée.
    C’est la liberation des flux financiers qui a foutu sa merde. Mais dans une période ou il faut se battre pour se partager le monde. La règle d’or est d’avoir de l’argent disponible partout est a tout momment.
    Du coup les banques centrale sont completement depassé par les géniaux trader qui savent mieux que personne comment utiliser les transfert de flux financier.
    Le problème c’est que le monde a été partager et que puisque l’immo n’absorbe plus les flux financier il faut bien les faire absorber par d’autre sous-jacent. A savoir les matières premières.
    Stopper ou réglementer sérieusement les flux financier est la seul solution, si les banques centrale veulent pouvoir faire leur travail.

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