Les multiples maires du Puy en Velay ont poursuivis une politique de dévitalisation du centre ville, et de la ville centre avec acharnement. 
D’abord, c’est visible pour la traversée de la ville. 25 minutes pour venir de l’autre bout du département.
30 minutes pour la traverser.
Quand on a de la chance.
Une heure quand on en a pas.
Mais il faut le reconnaitre, pour avoir beaucoup de chance et tomber en dessous de 30 minutes, il faut se déplacer de nuit.
Rien de tel pour tuer complètement une ville.
Deuxième point, les taudis.
On peut voir qu’entre les clichés actuels, et les gravures du 19°siècle, peu de différences.
J’ai qualifié le confort souvent de moyenâgeux, et on m’a accusé d’exagérer.
Je dois faire un mea culpa, en effet, une bonne partie de la ville date de la renaissance.
Les notions de confort, ont, depuis, légèrement évoluées.
Les commerces alimentaires sont inexistants à l’heure actuelle dans le centre ville.
Et la population, en chute libre, s’est concentrée sur les extérieurs, Taulhac, Le val-vert, Ours Mons.
Le « vrai centre », n’est plus dans le centre, mais sur la commune extérieure de Vals, lié à la présence du centre commercial Géant casino, de la zone commerciale de Chirel, limitrophe du quartier du val-vert, et qui joue le rôle de pôle d’attraction.
En effet, les prix de locations (correctes) sont plus élevées sur Vals, et sur le Val-vert que sur le centre-ville.
Les (rares) habitants du centre ville d’ailleurs, vont faire leurs commissions dans les grandes surfaces en périphérie, et doivent supporter un prélèvement fiscal important, les amendes pour stationnement.
Bruit, absence de parking, absence de renouvellement urbain, voilà tout les ingrédients d’une dégringolade et d’une ville ancienne qui vit une évolution à l’américaine : la paupérisation accélérée du centre-ville et un vieillissement, un marché de location problématique et/ou inexistant…