Déductibilité des intérêts et marges des banques

Merci2 Promis, je ne parlerai plus jamais de ce sujet même s’il continue de m’énerver, c’est donc la dernière fois. Nicolas S., alors candidat, annonça la déductibilité pour tous les propriétaires de leurs emprunts immobiliers (je me rappelle alors des propriétaires de mon entourage persuadés d’avoir touché le jackpot alors que leur crédit commençait à dater…). Nicolas S. fut élu, cafouillage sur la réductibilité d’Eric Woerth, mesure moins généreuse que prévu et gueule de bois électorale. Pile à ce moment les banques augmentèrent leurs marges (il faut dire aussi que le contexte économique mondial se prêtait à la hausse des crédits immobiliers) mais les taux des crédits immobiliers auraient-ils montés aussi vite sans la Sarkozette ?

Pas si sur… Résultat, les banques se sont goinfrées un peu, grâce à un président qui voulait aider ses compatriotes à devenir propriétaires. Les banques te disent merci Nicolas S., et les emprunteurs n’ont rien vu venir, ni toi d’ailleurs, et c’est plus difficile d’emprunter qu’avant ton élection.

(5 commentaires)

  1. tout à fait d’accord
    certe le président ne porte pas la responsabilité intégrale de la hausse des taux, on connaît tous le contexte macro économique mondiale pour ne pas lui imputer tout ça bêtement…
    Mais les banque n’ont pas mis 1 mois pour se jeter sur « gâteau » fiscal et c’était prévisible. Sarkozy a fait un beau petit chèque aux banques (avec notre argent).
    Et au passage, un grand merci au conseil constitutionnel pour avoir limitté la casse, parce qu’une mesure rétro-active, par définition, ça ne peut pas avoir d’effet incitatif…

  2. Ceci dit, pour le pouvoir d’achat, malin aurait été celui qui n’aurait proposé la déductibilité des intérêts que pour certains emprunts déjà réalisés… Comme ça, plus de pouvoir d’achat, pas de profit supplémentaires pour les banques… Et pour les nouveaux entrants, un autre système qui aurait profité à d’autres « vendeurs de services ». Evidemment. Les crédits d’impôt profitent aux fournisseurs, sauf si l’on trouve un fournisseur de bonne foi ou que l’on fait jouer correctement la concurrence.

  3. Hum,
    Toutes les aides provoquent la hausses des prix.
    La Défiscalisation (De Robien) et hop les prix des logements augmentent.
    Une hausse de l’APL et le prix des loyers augmentent.
    Une déductibilité des intérêts d’emprunts et les prix augmentent.
    Pendant ce temps là ce sont les recettes de l’état qui disparaissent.
    La mère d’un de mes potes a acheté un appart en De Robien (ou consort) pour y mettre son fiston.
    Résultat: elle ne payait quasiment plus d’impots.
    4 ans plus tard elle le loue à un autre étudiant qui bénéficie de l’APL….
    Trop dure la vie. (remarquez je suis content pour eux, pas aigris de la vie)
    Il serait peut-etre temps de supprimer ces aides à la cons pour en faire bénéficer les plus démunis (et pas les fils à papa)
    Avant de vouloir que les gens soient propriétaires de leur logment si on aidait les gens au SMIC à être locataires d’abord?
    Sic…

  4. Sauf erreur, c’était à la base l’idée du Robien (ou autres): l’Etat n’ayant pas d’argent, donne une incitation fiscale à l’investisseur privé afin qu’il finance la construction d’un logement lequel doit être loué à prix modéré (21 euros du m² max en région parisienne) et à une personne ne dépassant pas un certain plafond de ressources pendant 9 ans. L’idée de base est bonne. Le problème vient sans doute de ce que 1) on peut louer à un ascendant /descendant et 2)je crois que les plafonds de ressources sont assez élevés. Si bien que finalement le dispositif ne bénéficie pas à ceux qui en ont le plus besoin.

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