les spéculateurs au gnouf ?

Enfin, pas tous.
Si Jérôme Kerviel a atterri en prison, c’est normal, il était trop petit.
Même pas diplômé d’une grande école, sorti d’une fac ? Un minus !
Comme pour monsieur Verdoux « Un meurtre fait un bandit, des millions, un héros. Le nombre sanctifie ».
Alan Greenspan, lui, s’est contenté de devenir « conseiller » de John Paulson, de Paulson et cie depuis janvier.
Pendant ce temps là, les derniers naïfs étaient priés d’embarquer dans le dernier train, la dernière fournée, en même temps que les banques trop moutonnières, qui avaient fini par croire leurs propres mensonges « ça monte tout le temps ».

Pour le journal « le Point », la crise n’est pas « ordinaire« . Elle l’est en effet, fort peu…
Une récession « plus longue », c’est en effet une dépression.
Et l’on voit mal par quel effet de levier, cette fois on va en sortir.
Le consommateur est au plus mal, plombé par le prix de la nourriture, de l’essence, de la compression salariale, il peut faire banqueroute pour déposer son fardeau, plombant à son tour les banques, enclenchant la spirale récessive…
Face à cela, le sort réservé à J. Kerviel est surréaliste.
Il n’est responsable ni de la crise, ni des capacités intellectuelles réduites des dirigeants de sa société, ni de l’absence de contrôle, ou du moins leur vétusté.
Mais, n’étant pas connu, jusqu’alors, il n’a que les ennuis à ramasser.
Et puis, s’il fallait le punir LUI, combien faudrait il en punir alors, et AVANT, pour « purger » tous les comptes,  Présidents de banques centrales incompétents, PDG de banques suffisants, conseils d’administration gourmands, actionnaires exigeants et autres …
Non, on se contente de mettre en retraite dorée (pas partout) les grands, ou on les bombarde « conseillers ».
Pourtant leur gâchis est immense.
Mais ne vous inquiétez pas, les « petits » actionnaires, eux, seront bien punis (parce qu’ils sont « petit », et non pas actionnaires).