Le président Eisenhower fut le premier à parler de « complexe militaro-industriel » et à mettre en garde ses concitoyens contre cette menace sur la vie du pays.
Le mécanisme à l’oeuvre aux Etats-unis, est celui d’un « Keynésianisme militaire », répétition de l’histoire de toute les fins d’ empire, où les prélèvements sur l’appareil productif finissent par être insupportables, et aboutissent à la fin de la position dominante, voire la dislocation de l’état qui le supporte.
A cette époque, le taux d’imposition sur les revenus atteignait 91 % aux USA, qui étaient alors une vraie puissance.
En 1968, le retard industriel était déjà visible, et le matériel industriel, ancien.
Les dépenses inconsidérées, militaires, ou immobilières, ou les deux conjuguées, n’avaient pour objectif que de relancer une machine économique que les baisses d’impôts pour les plus riches, n’était pas en mesure de stimuler.
La plus grande blague et histoire pour gogo, étant « l’effet de ruissellement » qui veut que les douceurs faites aux riches, finissent par se retrouver dans l’ensemble de la société.
On attend toujours.
Mais c’est vrai, précisons le. Ike était certainement un communiste infiltré.
91% de taux d’imposition, non là vous allez un peux fort. D’après Galbraith, ce taux a été atteint seulement pendant la deuxième guerre mondiale, il est après retombé à un niveau plus normal de 70%. Et effectivement, c’est avec un taux marginal de 70% que les Etats unis ont connu leur plus grande ère de prospérité.
Si je ne m’abuse, ce n’est pas Eisenhower mais Truman qui fut le premier à dénoncer le complexe militaro industriel…
non, c’est bien eisenhower. Cela correspond à la phase d’envol des depenses militaires. Mais Truman a été mis out par sa dispute avec Macarthur.
en fait 91% correspond au taux marginal d’imposition sur les hauts revenus (années 50).
le taux marginal d’imposition veut dire que 91% des revenus *supplémentaires* aurais été prélevé. mais certainement pas que le revenu avait subit une taxe de 91% !
(c’est le principe de progressivité de l’impôt. Les premiers