L’économie américaine est dans un « état inquiétant« , propos d’un autre trotskyste infiltré, cet fois à la maison blanche, G. W. Bush.
Les chiffres de l’emploi en provenance sont savoureux, et changent tout le temps. Il n’y a aucun crédit profond à leur accorder, car les nombres annoncés (17 000 en moins, 82 000 en plus) sont largement en deça des marges d’erreurs, pour un marché du travail de plus de 150 millions de personnes.
Une marge d’erreur basse est comprise entre 1 et 0.5 %.
Ce qui donne 1 500 000 emplois et 750 000…
Mais la seule chose finalement nouvelle est que le locataire de la maison blanche reconnaisse le caractère inquiétant de l’état de santé de l’économie, qui n’est plus annoncé comme « robuste », et « ayant de solides fondations ».
les baisses des taux directeurs des banques centrales, hier le « nec plus ultra » de la politique économique, semble agir désormais comme vomitif.
Ces baisses entrainent désormais la double question : « qu’est ce que ça cache ? » et « Est-ce que cela servira ? ».
Il n’y a guère de temps, ce taux était à 5.25. Il est tombé en quelques mois à 3 %, et dans l’inflation ambiante, doit être regardé comme une distribution gratuite d’argent.
284 000 emplois ont été supprimé officiellement dans la construction depuis 2006, en réalité, ce chiffre ne concerne que les emplois officiels, les emplois noirs supprimés sont au moins cinq fois plus nombreux, les compressions de poste les concernant en premier.
Les « stimulations » apportées par les baisses d’impôts sur le revenu n’en sont guère, la courbe de Laffer n’est pas démontrée, c’est le complexe militaro-industriel, ou militarisme Keynésien qui a contribué à la relance malsaine de 1982, comme de 2001.
De même, l’autre stimulation, l’immobilière a été aussi amplement utilisée. Avec les résultats que l’on sait.
Par contre, ce qui est visible est l’absence total de « l’effet de ruissellement » annoncé par les cadeaux aux plus riches.
Ni en Inde, ni en Chine, ni aux USA, on ne voit autre chose que l’explosion des inégalités.
Ne pas oublier qu a la base, c est un probleme de solvabilite de menages us qui ont achete a des prix beaucoup trop eleve de la pierre ou du bois.
C etait comme le jeu des pyramides. Malheureusement ce sont les classes inferieur (les pauvres), qui ont herite de la patate chaude. Maintenant, c est les banques qui paient les dettes a leur place.
En fait la speculation immo allait bon train. Il fallait, pour que la fete soit plus belle, et que les prix puissent encore grimper, faire participer les classes inferieurs. Les subprimes sont naient.
Je ne pais que les interets de la dette, puis je revend dans deux ans; me voila enfin riche.
Malheureusement, cette crise risque de s etendre…
Mais en France se n est pas pareil, on est tous solvables.
Non seulement les banques vont preter moins, donc gagner moins, mais elles vont paralyser l economie. Ce qui, biensur, ne va pas arranger les choses.
Attendez vous a des licenciements dans les banques. Les autres secteurs suivront.
L immobilier est mort, vive l immobilier !
La moralite
C est que la valeur de limmo est redescendu a leur valeur reelle.
Je serais pas etonne de voir qu il y aura plusieurs taux d interets selon la vocation de l emprunt.
Pour l immo ancien seront finance par des taux d interet plus eleve. Pour les entrepreneurs qui creent la vraie richesses, auront des taux d interets beaucoup plus bas.
Le foncier devra etre plus accessible et des taux bas devrait etre pratique pour les constructions neufs avec baisse de la TVA.
Forcement, les plus values dans l ancien devront etre fortement taxe.
En tout cas l apport pour l achat d un bien devront etre plus consequents.
Je me presente pour les prochaines municipale. Ne votez surtout pas pour les maire proprietaire terrien.
J’ai une certaine réticence à proner la libéralisation du foncier, notamment par un prix plus intéressant. Pourquoi? Ne trouvez-vous pas que le béton a déjà bien recouvert notre territoire et que le patrimoine actuel, bien utilisé et entièrement utilisé permettrait de loger largement tout le monde et dans de bonnes conditions, sans pour autant bâtir encore et encore et repousser les campagnes?
C’est une simple réflexion que je propose.
En faite, le foncier agricole, il ne faudrait pas y toucher sauf en cas de necessite.
Mais je vois des terrains en jachere permanente en vue de speculation immobiliere.
C est comme les logements vides, les terrains a speculation devraient etre saisie pour cause nationale.
remarque intéressante aurélien. Mais avant de libérer un foncier « vierge », ne vaudrait il pas mieux libérer un foncier en friche, à l’interieur souvent des villes, friche de taudis, d’industries disparues ? Et là, véritablement, les outils existent, ou il ne faut pas grand chose pour brusquer le mouvement, mais le veut on ?
La ville est un lieu en perpétuel recommencement. Ne vaudrait il pas mieux accélerer le mouvement, avant de libérer d’autres fonciers, agricole notamment ?
Le plus inquietant c’est que les gens qui ne peuvent plus payer aux USA laissent leurs maisons. Y en a meme qui ne paie plus depuis longtemps meme si ils ont encore les moyens.
http://calculatedrisk.blogspot.com/2008/02/fitch-concerned-about-borrowers-walking.html
Comme ils ne peuvent plus vendrent avec plus-value ou se refinancer alors ils lachent leur maison de maniere préventive. Les banquiers se retrouvent avec des maisons invendable et les dollars a donner a ceux qui ont acheté leur obligations pourries. Effrayant
et en meme temps jouissif, c’est l’arroseur arrosé le baiseur qui se fait baisé, j’adore. Les américains de base ne seraient pas aussi cons qu’on le dit ???
Les speculateur-investisseurs s en vont des qu il n y a plus rien a gagner.
Y a t il encore beaucoup de ces speculateurs-investisseurs en France ?
Sommes nous encore profitables ?
Ces gens laissent derieres eux des endettes a vie.
Bonjour, je lis aattentivement votre blog et je suis convaincu que les prix vont baisser, mais voila j habite au pays basque intérieur, et la bas les prix y sont devenus inaccessibles gonflés par l’attraction de la cote basque et de villes comme biarritz ( qui maintenant n ont de basque que le nom ), pensez vous que la bas aussi les prix vont baisser et que nous jeunes locaux allons pouvoir rester vivre chez nous sans devoir manger des patates à l’eau pendant 30 ans ?
Merci d’avance de votre écoute et de votre reponse .
@gur
« …pensez vous que là bas aussi les prix vont baisser et que nous jeunes locaux allons pouvoir rester vivre chez nous sans devoir manger des patates à l’eau pendant 30 ans ? »
Bien sûr, si vous demandez à vos parents, grands-parents, oncles ou cousins de vous donner la préférence lorsqu’ils vendent un bien immobilier, et de vous proposer un prix que vous pouvez payer…
à mikel : bien sur, un système économique où l’on ne peut pas satisfaire les besoins de base ; à savoir se loger, se nourrir, n’est aucunement appelé à perdurer. Bien sur des situations locales vont resister plus longtemps, et quelques ilots de riches.
Mais avec une crise immobilière espagnole et bientot européenne 1°dan, il y aura réequilibrage. Dans le « meilleur » des cas à 50 %, et dans le pire (défaillance des prêteurs, marché local en effondrement), bien plus encore.
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