Destructions, reconstructions, réhabilitations…

Images_ii Pour répondre à un internaute posant la question du foncier, je répondrais que la question du foncier n’en est pas une, c’est la question de rotation du foncier qui doit se poser.
Une ville, c’est un espace en perpétuel mutation, constructions, réhabilitations, reconstructions y sont constantes.
Le foncier se renchérit souvent quand la mutation du tissu se ralentit.
Là aussi, le ralentissement est souvent du, plus à des raisons politiques, un certain laisser-aller, et la volonté de déborder, assez facile, sur le foncier agricole.

Tout le monde voit du foncier industriel, de logement, ou autre (de purs terrains vagues), à l’abandon, simplement « en attente ».
Et si l’on suit le marché depuis longtemps (des décennies dans mon cas), on s’aperçoit de la fréquence du phénomène.
Une spéculation à l’état brut.
Dans certaines villes, ce foncier en quasi déshérence représente facilement la moitié de la surface urbaine, cela entraine fuite de la population, accélération encore de la déshérence.
Les propriétaires s’en désintéressent, les procédures trainent, et 30 ans s’écoulent.
Toutes les procédures d’expropriations, de péril, de bien en déshérence, ou à l’abandon existent.
Mais elles ne sont pas appliquées.
Bien sûr elles pourraient être accélérées.
Mais ce n’est pas la volonté.
C’est mieux que la population soit obligé de migrer sur les extérieurs. Et crée le business bien sûr.