Dans deux ou trois mois, vous pourrez lire dans les nouvelles officielles que la construction a commencé a freiner.
Le mois de janvier aura été crucial.
Avant, on pouvait se poser la question, maintenant, côté professionnel, elle est visible à l’oeil nu.
Le prix du cuivre a subi une forte poussée à la baisse.
Côté acier, les différences de prix s’exacerbent entre les fournisseurs qui essaient encore de les maintenir, et ceux qui ont décidé de les baisser franchement (différences de prix égales à 40 %).
Mais d’une manière générale, le signe le plus évident de crise, ce sont les livreurs.
Ils font beaucoup de kilomètres, pour très peu de volume.
Passé jeudi midi, leur activité se tasse furieusement.
Vulgairement parlant, il n’y a plus rien à faire.
Les gros chantiers laissent place aux finitions, au gout du détail, qui, il faut bien le reconnaitre était fort délaissé ces dernières années.
Quand au signe le plus évident de crise, il vient des plombiers.
Depuis 10 ans, ils n’étaient plus que des monteurs, assemblant des pièces détachées.
Ils recommencent à fabriquer.
Le seul problème, c’est qu’en 10 ans, une génération a passé, et que les plombiers actuels ont très peu de savoir faire en la matière.
Il y a donc des « surprises » en vue.