Bien tard. Trop tôt.

Images Le Robien arrive souvent bien tard, trop tard.
A une autre époque, il eut renouvellé la ville, donné dans beaucoup d’endroits des logements confortables.
La ville, faut il le répéter à l’envie est un endroit qui se construit en permanence.
Et dans la genèse de la crise immobilière actuelle, on peut citer plusieurs éléments :
– L’absence de renouvellement urbain, visible dans les temps de procédures, pour des tènements plus que vieux, que souvent personne ne se souvient d’avoir vu habiter,
– la « colique » des prêts bancaires,
– le contrechoc pétrolier, suivit du nouveau choc pétrolier de ce siècle.

Mais l’élément le plus important est le choc pétrolier, joint à la carence dans le renouvellement.
L’absence de logements décents et/ou abordables dans les villes, le caractère souvent bruyant, fait fuir une population.
A l’inverse, une voie de contournement, réduisant les nuisances aux désertes locales, fait beaucoup pour retenir une population.
Rappelons nous : 1998/1999, le pétrole est au plus bas, moins de 10 dollars le baril.
Les suburbs des états-unis (et les nôtres aussi,ne soyons pas jaloux, même s’ils sont si petits) vont s’étendre encore, la « petite » voiture devenir le pick-up, ou le 4X4, dans un contexte déjà très dépensiers en énergie, électroménager arriéré, gabegie à tous les étages.
Deubleuiou a dernièrement été mendié une baisse des prix et une hausse de la production dans le golfe.
Il s’est vu infligé une fin de non recevoir.
Pendant le laps de temps (1990-2008), la consommation interne des états-unis est passée de 17 millions de barils jours à 21.
Cette crise est la plus grave.
Elle est sans remède.
Par contre, elle pose un problème, lui, bien réel, de réactivité dans le renouvellement urbain.
Là, par contre, il faut une solide volonté politique, mais tout y est possible.