3.8 % de hausse…

Le bâtiment et la construction rentre officiellement en crise et c’est une dénégation qui l’avoue.
« Pas de baisse du nombre de crédit immobilier« , titre le journal « les échos », et en rentrant dans le détail, on trouve les évolutions suivantes :
– 41.8 milliards de prêts au 3°trimestre (sans dire bien sûr qu’il y a un décalé certain entre les constitutions de dossiers, les accords de prêts et les déblocages, qui peuvent prendre très longtemps), en progression de 3.8 %, par rapport à la même période 2007.
C’est ce 3.8 % qui est intéressant.
– Neuf : – 1.8 %,
– Travaux : + 1.5  %,
– ancien :  +  4.8 %.
C’est l’analyse qui en est la clef.

Le neuf décélère, avec toutes les conséquences sur les lotisseurs, les terrains qui ne partent plus, les travaux publics qui ralentissent, et aussi sur les structures des métiers du bâtiment : le gros oeuvre ralentit plus fortement, le second oeuvre s’en tire mieux.
Pour les travaux, c’est sans doute la branche qui faiblira en dernier. Cela s’explique par la crise énergétique qui nécessite de couteux travaux de changements de système de chauffage, d’isolation, de remise aux normes.
Mais on s’aperçoit, que malgré le vent en poupe des économies d’énergie, le volume de prêts ne bondit pas. 
Enfin l’ancien.
Il permet la négociation d’un prix, et le volume de prêts a sans doute été sauvé par la baisse des prix. L’augmentation des taux d’intérêts n’aurait pas permis un maintien des encours, ou leur augmentation sans baisse des prix.
de plus, défalqué l’inflation officielle (1.5 %), on s’aperçoit de la modestie de la progression, Inexistante pour les travaux, baisse beaucoup plus rapide pour le neuf (on dépasse les 3 %), et hausse mesuré pour l’ancien.