une éternité. La conjoncture qu’a engagé le « subprime » est une conjoncture ancienne.
Il y a en effet, fort peu de choses nouvelles sous le soleil, mais ce cas de figure ne s’est pas retrouvé depuis le moyen-âge.
On cache le manque de rentabilité sous des dehors flamboyants (10 ans), avec une prise de risque accrue à chaque fois, jusqu’à ce que l’insolvabilité se découvre crument.
C’est la banqueroute de la fin des années 1340. « Messire Edouard » informe ses banquiers lombards qu’il ne paiera pas ses 1 350 000 florins.
Depuis 10 ans, la succursale londonienne se cachait sous la cavalerie financière.
Mais un tel montant, c’était vraiment trop gros. Cela dépassait la valeur du royaume.
La sanction sera immédiate. Le crédit disparait pratiquement dans tout l’occident, sauf l’ Italie, »Les lettres de change ne circulent plus que dans un cercle restreint » (Economie médiévale, Philippe Contamine), les minutiers des notaires, on le voit dans ceux qui nous sont parvenus, s’endorment pour un siècle.
C’est d’ailleurs, la seule grande crise qui ébranlera sérieusement le notariat.
A l’époque apparait le terme italien de « banca rupta ».
Les seuls banques qui survivent, sont « quasiment des banques publiques ».
On voit donc apparaitre ici, au XXI°siècle, une crise immobilière qui prend des aspects totalement médiévaux :
– un encours de dette qui dépasse la valeur d’un pays,
– des garanties illusoires, dépassées et de loin par la valeur de la créance,
– des taux d’intérêts tellement élevés qu’ils en deviennent risibles.
C’est parait il l’économie « moderne et dynamique » qu’on nous promettait…Et que certains nous promettent encore…
Le crédit disparu quasiment pour un siècle (raison pour laquelle une guerre dura 100 ans, faute d’argent), et surtout, il prend une forme différente : tout le monde doit de l’argent à tout le monde : voisins, fournisseurs, clients, fermiers et salariés et l’apurement met des années.
Il n’y a pas si longtemps (1992) on a vu, pendant la précédente crise immobilière, réapparaitre des crédits-vendeurs…
Aujourd’hui, l’intervention des banques centrales peut se voir comme une tentative de gagner du temps, afin que « quelque chose » sauve le soldat crédit. Ce quelque chose, c’est la décision politique.
Il ne nous reste plus qu’à l’attendre, tel soeur Anne. Mais pour le moment, on ne voit rien venir.
Félécitation.
Je crois que l ‘exemple que tu a donné est excellente.
Trop de credit, tu le credit.
Ne pas également négliger l’effet de levier pour le crédit immo.
On essai du gagner du temps, mais la sanstion sera plus difficile à digérer.
Malheureusement, je ne vois pas dans le contexte actulle une augmentation des taux d’intérêt. Donc de l’argent presque gratuite sera disponible à tout le monde.
Malgré, ce qu’on entend, les banque prêteront encore et toujours. Sinon, tout s’écroule. On veut seulement écarter les insilvable pour un attérissage en douceur.
N’est-il pas trop tard. Ce n’est pas une crise immo, mais bien une crise de crédit.
Le crédit et le tabac nuit gravement à la santé.
Banissant le crédit.
Le crédit ne sert qu’à gonfler, gonfler, gonfler l’économie, l’immo.
Mais pour que l’euphorie du crédit puisse vivre, il faut du carburant pour continuer.
Hellas, avec 13% d’industrie, l’angleterre va devoir réaliser qu elle n’a pas beaucoup de carburant. (La france, cen’est pas beaucoup mieux)
Ceux qui sont prisonnier d’un gros crédit, prier.
L’usure nous aura tous à l’usure.