Rocard ? Il voit mal !

Dette_publique Pour Michel Rocard, la croissance aux USA vient de l’endettement. Pauvre Rocard, il a tout faux.
S’il n’y avait qu’aux états-unis que c’était vrai, ça se saurait, on peut y ajouter la totalité de l’Europe Occidentale, le Japon… Tout le monde développé quoi.
S’il est vrai que les états-unis sont champions du monde en la matière, il ne faut pas oublier non plus qu’on nous rebat les oreilles de ce « modèle économique » depuis des années.
La dette immobilière, dernier avatar de cette pyramide financière, cette chaine de Ponzi, est effectivement le dernier maillon, mais aussi le plus important, et le maillon irremplaçable de cette chaine.
Comme il vient de céder, on peut dire adieu aux veaux, vaches cochons et couvées qu’elle avait permis.

Quand aux pays du tiers monde, censés reprendre le flambeau selon Baverez, du capitalisme et du dynamisme, c’est sans doute là que la crise, importée, sera la pire.
La « croissance » dont on s’extasie en occident, ne semble en effet, pas du tout toucher les immenses masses asiatiques, hors une mince couche de privilégiés. Les autres souffrent de l’ importation de politiques fortement inégalitaires.
L’ Inde et la Chine ne sont pas des pays forcément très calmes, ni ceux des lendemains qui chantent
(Ce coup là, on nous l’a déjà fait).
Dans une crise, il n’y a que peu de gagnants…
Quand au caractère non remboursables des dettes, M. Rocard vient de faire un grand progrès, il vient de le découvrir…
Et s’il découvrait le caractère fictif aussi de certaines dettes ?

Un commentaire

  1. C’est pourtant vrai. C’est la création d’argent à partir de rien : l’emprunt, qui n’est tout juste qu’une écriture dans le compte d’une banque, qui injecte de la croissance dans l’économie. Mais quand la confiance n’est plus là personne ne veut injecter le pognon, sauf les banques centrales et si elles n’agissent pas c’est alors le big crunch.

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