Quelques perles…

Georges-l’exterminateur-de-la-classe-moyenne s’est fait refiler le bébé par Ben.
A lui de gérer le problème.
Désormais, pour sauver l’ensemble de cette classe, il va lui donner (un peu) d’argent, espérant sauver le système avec des clopinettes.
Chose non faisable. On ne remplace pas des salaires par la distribution de pain.
Ce qui est en cause, c’est l’échec de la compression de la classe moyenne, dont l’immobilier a été la dernière croix à porter.
La classe moyenne hisse le drapeau blanc, elle ne dépense plus l’argent qu’elle n’a plus.
La politique de l’offre vient de faire faillite, la demande s’efface.
Le cadeau aura un effet nul, comme a eu un effet nul le « paquet fiscal » en France.

Bêtisier Sarkozien : « On n’est pas dans une récession, la France tient mieux que les autres », deux remarques, toujours le nuage de Tchernobyl, refoulé faute de visa, et comment expliquer « tenir mieux que les autres », s’il n’y a pas récession ?
Et bêtisier de N. Dezeure : « Les échanges de la France avec les états-unis sont peu importants, une récession aux états-unis aurait peu d’effet sur la demande extérieure ».
Le déficit extérieur US représente les 2/3 des déficits extérieurs cumulés, soit, cette année, pas tout à fait 800 milliards de $.
L’effet sur l’économie mondiale sera donc maximale, soit directement, soit indirectement, nos propres clients et fournisseurs commerçant beaucoup avec les USA.
L’agressivité des vendeurs chinois risque de décupler.
Et on ne peut évacuer l’éventualité d’une réduction brutale et totale du déficit extérieur américain.
Mais bien entendu, la palme reste à la FNAIM : « Et si 2008 ne connaissait pas de baisse généralisée des prix ? »
Appel au miracle ?
C’est beau la foi ! Que les agents aillent donc faire bruler quelques cierges !
En faisant un détour par Orpi :
« pour l’instant, la déductibilité des intérêts d’emprunt ne s’est pas traduite par une arrivée en masse des acquéreurs (traduire : on ne fait pas boire un âne qui n’a plus soif) dans les agences ou sur les bureaux de vente, mais tout ce qui concourt à leur pouvoir d’achat va dans le bon sens ».
Donc, vu l’état de celui-ci en France, la débâcle est pour bientôt.