Plus fort qu’ATTAC et la LCR…

Images La BDF (banque de France), les double à l’extrême gauche.
En effet, son point de vue mérite d’être cité :
« Globalement, certaines des principales devises flottantes pourraient finir par endosser une plus forte proportion de l’ajustement qu’elles ne le devraient.
Le maintien de marchés de capitaux mondiaux intégrés dans un tel environnement pourrait ne pas être soutenable à long terme »
Attac se contentait de vouloir taxer (faiblement) les mouvements de capitaux.
Ce qui aurait réduit les transactions financières à un « culot » de réelles affaires à moyen et long terme, et ruiné la spéculation journalière, qui joue sur de faibles montants unitaires, et un effet de masse, conjugué à un effet de levier. 

Mais la novlangue de bois reprend vite des couleurs après un éclair de vérité.
« une plus grande flexibilité de la part des pays disposant d’importants excédents du compte de transactions courantes et d’un régime de change fixe ».
En effet, il n’y a pas de meilleur moyen de précipiter la crise. Si l’on désarrime certaines monnaies du dollar et « qu’on laisse faire », ce qui arrivera c’est l’effondrement.
Et du dollar, et de l’euro, et des autres monnaies. La seule carte jouable est celle d’une nouvelle organisation monétaire mondiale concertée.
Et en fin, on arrive au délire du fumeur de moquette : « 
les marchés d’actions sont restés relativement épargnés ». Le dow jones est une valeur arithmétique, largement manipulée par des effets d’annonces.
C’est pourquoi la plupart des statistiques sont réévaluées, quelques temps après, une fois qu’elles n’ont plus d’importance. Le Russel 2000, par exemple n’a pas la même vigueur. Et les bourses mondiales ont les yeux fixés sur NY.
Encore un effort, monsieur Banquedefrançais.