La dégringolade généralisée.

Il n’y a rien de pire que des gouvernants déboussolés.
« Je crois qu’il faut garder beaucoup de sang-froid devant les conséquences d’une crise financière qui a lieu aux Etats-Unis »
Nicolas I°
Belle façon de dire qu’il est incapable d’agir et de penser, coulé qu’il est, au moule de son idéologie.
Elle ne lui fournit pas le décriptage.
C’est bien connu, le libéralisme résout tout.
Une erreur communément admise est qu’une bulle chasse l’autre, et qu’un placement profite de la mauvaise tenue de l’autre.
Cela peut être vrai, mais pas forcément. Deux exemples historiques célèbres, la bulle nipponne et la grande dépression de 1873-1896.

La grande dépression de 1873 vit la baisse accentuée et prolongée des valeurs immobilières (le prix de la terre s’effondra), et vu l’importance du patrimoine immobilier dans l’épargne de l’époque, ce fut un véritable hold-up.
Pendant la bulle nipponne, les taux d’intérêts ont été descendu à zéro, pendant dix ans, sans effet, ni sur la croissance, ni sur la baisse de l’immobilier, ni sur celle de la bourse.
Pourquoi ?
Parce que les liquidités sont pour tous organismes qui placent de l’argent, une malédiction en période normale (elles ne rapportent rien), et un objet de convoitise à l’heure actuelle.
Comme tout le monde ignore ce que demain sera fait, il faut en avoir le plus possible, en se dégageant à la moindre occasion.
Les prêteurs n’existaient plus. Le particulier, les entreprises avaient le plus grand mal à obtenir des  concours bancaires.
Il y a une époque pas si lointaine, où l’immobilier en France se faisait à coup de cash, de crédits prêteur et de prêts amicaux.
Inutile de dire que les prix étaient bas.
Cette manière de faire a connu une résurgence en 1990-1999.
Là aussi, inutile de dire que si un propriétaire est capable d’accorder un prêt en vendant, c’est que même en baissant suffisamment le prix, il a eu du mal à trouver preneur…

Photo : investissez dans une industrie en pleine ascension : la luge…