Un fantastique brulot anti-Union européenne de N. Baverez.
Si les états-unis ont pris conscience de l’importance de la crise immobilière et de ses conséquences, en Europe, c’est l’impotence qui continue à l’emporter.
« Depuis sa création, l’euro a été essentiellement au service d’une BCE en quête de crédibilité et des marchés ; il est temps de le mettre au service de l’Europe et des Européens. »
belle manière de dire les choses.
Mais il est encore plus explicite :
« éviter une implosion des pays dont les ménages sont lourdement endettés ».
Car si au niveau des responsables, on en est encore aux déclarations lénifiantes, et aux « dors mon enfant », il faut bien dresser le constat : le secteur bancaire est complètement ravagé, la croissance ne résistera pas.
On en est même au stade où N. Baverez se pose la question de la survie, pure et simple, des états.
Et donc de l’union Européenne.
Il va s’en dire, bien sûr, que la crise immobilière est à peine commencée en Europe.
Elle n’est, pour l’instant, touchée que par la crise bancaire venue des USA, et par l’intermédiaire de la libre circulation des capitaux.
L’inaction des politiques et les décisions erronées des 30 dernières années ont conduit à cette possibilité, crument posée maintenant.
L’implosion n’est pas que réservé à L’URSS, à l’Argentine, à la République du Congo, ou au Kenya mais peut, et va très bientôt toucher l’Europe devenue sous développée sous l’effet des politiques libérales.
Les crises ont l’air de se précipiter en Europe du Sud. (Mais n’oublions pas la Grande Bretagne).
La situation est tellement grave, que le FMI conseille de dépenser à tout va.
ATTENTION, il ne faut pas s’affoler, des crises c’est la respiration du marché, rien de plus, celle ci n’est pas plus importante qu’une autre. La bourse remontera plus tôt que tout le monde le croit.
En revanche, l’immobilier europeen n’en est qu’au début de sa chute et là ça va être sévere !
« l’Europe devenue sous développée sous l’effet des politiques libérales. »
Qui a écrit ca ?!
J’adore rire, merci !
« éviter une implosion des pays dont les ménages sont lourdement endettés »
D’accord mais n’est ce pas le même Nicolas Baverez qui, il y a encore quelques mois, nous vantait le fantastique dynamisme de certains pays européens comme l’Espagne qu’il comparait au déclin Français ? En fait de dynamisme, il s’agissait donc d’économies basées sur l’endettement extravagant des ménages.
Moi aussi, je peux m’endetter, m’acheter une Ferrari, rouler avec dans mon quartier et passer pour « dynamique ».
Nicolas Baverez retourne sa veste et pour que ça ne se voit pas, choisit de désigner un bouc émissaire bien utile actuellement, la BCE.
Le miracle economique ou le mirage economique !
Tout va bien !
La fete est fini !
NB aboie avec les chiens…Mais il donne la tendance…Meme si je n’ai pas de sympathie pour lui.