La belle manoeuvre…

Comment faire oublier des investissements plus que merdeux en Europe Orientale ?
Ou comment faire oublier la perte de 2 milliards en « subprime » ? (Multiplié par 10 par rapport aux premières pertes avouées).
Simple, il faut avouer avoir été plumé par un « traideur » malhonnête !
Couillon, plutôt que bandit.
Manque de sagacité (pour les puristes), pour les autres, c’est un manque de bol, pour le times :
« Il y a quelque chose de pourri dans l’état des banques, et l’odeur ne vient pas seulement de la France »  « des tests d’intégrité [auxquels ont été soumis] sept cents managers qui travaillent dans les services financiers ». « Leurs résultats ont montré que leur groupe était moins honnête et moins discipliné que la moyenne des actifs en Grande-Bretagne ».

Effectivement, la seule manière de dégager les rentabilités surhumaines exigées, c’est de faire n’importe quoi.
Pendant un temps, comme pour le subprime, on peut dégager de mirifiques résultats fictifs.
Les dépeceurs de société n’agissent pas différemment.
On prend une société, avec un bilan à la valeur historique, et on vend les actifs au cours du jour.
Simple ajustement d’inflation, qu’une pratique comptable simple, la réévaluation de bilan, permet d’en faire tout autant.
Ce même mécanisme était à l’oeuvre dans l’immobilier.
J’ai vu sur un forum qu’un intervenant se targuait qu’au moins « ça ne couterait pas un centimes au contribuables ». Cette réflexion est complètement sans cervelle.
6.9 milliards de pertes, c’est plus de deux milliards de perte d’impôts sur les sociétés, et sans doute un autre milliards de dépenses diverses. Car il y aura suppressions d’emplois et/ou moindres embauches, et tout une floppée « d’économies » qui reviendront à remettre cela, à la charge de la collectivité.
La SG n’est pas seule sur une ile déserte.
Quand à la crise des réhausseurs de crédits, elle nécessitera 143 milliards de recapitalisation des banques, selon « les échos », autant d’argent qui ne servira à rien.
Les banques n’apportent donc plus aucuns concours à l’économie, elles se transforment en aspirateurs à capitaux.