Après la série « sex in the city », on pourra créer la série « Death for the citi », car si certains jouent à contretemps, au niveau bancaire, le stade de la nuit des longs couteaux est arrivé.
Devant la gravité de la situation, on préfère que ce soit le petit copain d’hier qui y passe en premier, espérant soi-même faire partie des survivants, et pour ce faire n’épargnant aucun effort, et surtout pas de savonner la planche sous les pas du sacrifié.
Le petit saint, Merrill Lynch en l’occurrence vient de dire que Citigroup, c’est pourri. Il est appuyé dans ses dire par Bernstein et l’inévitable Goldman sachs.
16 milliards de pertes au dernier trimestre, soit le double de ce qui était prévu.
Je veux bien que les banques US mettent sur le compte et dans les pertes du « subprime » tout et n’importe quoi, mais
force est de constater, que c’est surtout « tout » qu’ils y mettent.
« Détérioration substantielles de la valeur des titres sous jacents« , c’est joliment dit, pour une vérité beaucoup plus crue : il n’y a plus que de la (censuré) comme créances.
On parle toujours avec un décalé, toujours avec une phase de retard.
Il n’y avait pas de crise.
Elle était surmontée.
Elle serait passagère.
Elle ne serait pas bien grave.
Maintenant, on sait qu’elle n’est pas passagère, qu’elle est grave, durable et importante.
Donc, le choix est entre la récession et la DEPRESSION.
Car pour qu’il y ait dépression il faut qu’il y ait crise économique ET politique.
En gros, des politiques économiques à contretemps et/ou des hommes politiques qui ne savent pas où ils sont.
Dans notre pays, la purée idéologique est à son maximum.
Nicolas Sarkozy n’a pas choisi, il a ans son entourage, des néo-libéraux ( On sait que le néo-libéralisme, ça ne marche pas), et des néo-keynésiens.
Les gouvernants ont le coeur avec les néo-libéraux, mais leur intelligence leur dit qu’il faut croire les néo-keynésiens.
Et croire les néo-keynésiens en Europe, c’est lourd.
Cela veut dire, mettre à bas TOUTE la construction européenne existante.
Jean Monnet n’avait aucun rêve.
Les banquiers pensaient que la démocratie leur avait usurpé leur place naturelle, celle de gouverner les pays et le monde.
Mais il arrive ce qu’il arrive à tout pouvoir, sans contrepouvoir : il se suicide.