Pour certains, il est nécessaire de rappeler les nouvelles flamboyantes d’aujourd’hui :
– Wachowia (4° banque US), voit son bénéfice fondre de 98 % au 4°trimestre, à 53 millions de $, le bénéfice annuel baisse de 19 % à 6.31 milliards.
– Bank of America lui, fait – 29 % à l’année, à 15 milliards de $, le trading lui faisant perdre 5.4 milliards au dernier trimestre (5.3 milliards pour les dépréciations de même période).
– Banques françaises : Société Générale et Caisses d’Epargne
sont dans une situation difficile.
– Le « découplage » des économies fait long feu : l’arrêt du moteur américain coupera les gaz chinois, indiens, ou autres.
– Ambac financial, réhausseur de crédit, perd 3.3 milliards de $ au dernier trimestre, au total, c’est 2000 milliards de $ qui sont concernés par les difficultés de ces sociétés d’assurance.
Mais on peut deviner la panique dans certains démentis : « solides fondamentaux » (comme aux USA ?),
la dégringolade surprise des taux d’intérêts US, les milliards de la BCE injectés.
Si après cela, pour certains, tout baigne dans le meilleur des mondes immobiliers et financiers, cela relève de la pathologie.
Quand aux apparatchiks dont j’avais déjà parlé, c’est TRES simple.
Quel rapport peut il bien exister entre croissance et suppression des départements ?
Aucun. Simplement une déconnexion des réalités de la part des élites, et voir un monde qui n’existe pas.
La crise se répand, et les caissons qu’on dit étanches, ne le sont pas.
C’était parait il, le « must » de la mondialisation. Cela fonctionne, pour le meilleur, et le pire.
Et pour le moment, on a provisionné seulement 110 milliards de pertes. Uniquement pour le subprime, on en attendant 500.
Je ne comprends pas bien l’intérêt de votre article.
Les articles de P. Raymond sont particuliers dans leur forme mais le fond de l’analyse, que je partage totalement, se devine facilement.
Je me pose des questions sur la suppression des départements car dans de grandes régions (type Rhone-Alpes), les décisions venant de Lyon auront du mal à prendre en compte les problématiques locales (développer une ligne de train pour un besoin spécifique). Si on se base sur les normandies avec 2-3 départements, on peut se dire que l’échelle régionale peut fonctionner.
Je comprend aussi que commune, agglomération, département, région, état induit trop d’étapes. On éparpille les financement et on multiplie les blocages au détriment des initiatives.
Il faudrait en supprimer mais pas de manière aveugle: en réorganisant les régions peut-être.
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