La NAR, le soviet des agents immobilier américain, pense que les ventes vont rebondir dès le printemps…Ou alors plus tard…
En tout cas signes de stabilisation…
Bon je résume ; ça va pt’êt se stabiliser, on sait pas quand.
Mais pour cette phase (si compte purement en nombre de transactions), il va y avoir interventions de hooligans, d’élèments associaux et anti-américains, d’attardés (environ un bon tiers de la population), qui, non contente de n’avoir pas de crédit avec leur carte de crédit, de crédit immobilier, de crédit auto, ou autres, poussait le vice jusqu’à avoir une épargne.
Bon d’accord, leur épargne est pas bien grosse (moins de 50 000 $), souvent en liquide (des fois qu’ils seraient obligés de se mettre en faillite), mais, dans un contexte de vente judiciaire, c’est suffisant pour racheter une ou deux maisons, tout en continuant à se livrer à leur hooliganisme, leurs activités anti-américaines et associales, c’est à dire à vivre sans crédit. Si, si, ça existe.
Le néo-libéral a donc atteint son objectif : un marché parfaitement fluide mais à zéro ou presque.
C’est toujours le contrariant qui gagne dans un retournement de marché.
Et n’oublions pas la circonstance aggravante d’une constante de l’histoire américaine : la population est très fluide, et les tâches principales des shériffs, c’était, non pas les duels au revolver, mais la saisie immobilière, pour une revente, souvent très éventuelle, et à prix symbolique, pour appurer des impôts impayés.
Le shériff qui fait une saisie immobilière ? Il y a un épisode de « la petite maison dans la prairie » où la maison familiale est saisie. Mais tout le monde se donne le mot pour n’offrir qu’un prix symbolique lors de la vente aux enchères, puis la redonner aux Ingalls.
le mot sheriff designe, à l’origine, une fonction fiscale. La fonction de maintien de l’ordre s’y est greffée. En effet, ça a toujours été du sport de payer des impots.