Tout baigne. Tout baigne…

Certains me demandent si la focalisation sur la banque ne fait pas oublier l’immobilier.
Sans banques, pas d’immobilier.
Ou alors à des niveaux tellement ridicules, car assis sur des épargnes préalables, des prêts-vendeurs, ou des prêts amicaux.
On a déjà connu cela. Ce n’est pas si loin.
Dans les années 1990, au plus fort de la crise, il y a eu renouveau des prêts-vendeurs.
Alors, oui, la situation des banques est centrale et importante.

Mais n’oublions personne. 13 états fédérés aux USA sont dans la M…ouise. A l’image de la Californie, ils vont devoir réduire les dépenses et augmenter les impôts devant la crise immobilière.
D’ici 2010, on pense que 10 autres devraient les rejoindre.
Conjoncture inédite dans ce pays depuis 1929 et 1865.
Cette carte est aussi celle de la désindustrialisation, de la spéculation, et de la flambée (passée) des prix.
Quand à la France, une « opération vérité » est demandée aux banques !
On disait pourtant que les banques françaises étaient « peu exposées » et « solides ». 1.6 milliards de pertes pour le crédit agricole, 850 pour l’état.
On va se retrouver donc dans la même situation que les états fédérés.
Car il est clair que le crédit agricole est le premier de la liste.
Elle devrait être longue, et même si l’on reste dans un montant correct, c’est à dire 20 fois ce montant, soit trente deux milliards d’euros pour les banques, on arrive à 17 pour l’état.
Devines qui vient diner en 2008 ? Récession.
Enfin, si elle n’était déjà là en 2007. 4.9 %  de croissance en 2007 aux USA, avec un taux d’inflation calculé hors énergie et alimentation, qualifié de « trop volatile » (enfin, moi, j’avais vu cela volatile surtout à la hausse).
Ce qui conduirait non plus à une « croissance », celle-ci n’étant donc que de l’inflation rebaptisée.
Le mot de stagflation lâché dans les médias seraient  aussi un mensonge pour en masquer un autre, celui de récessflation.