Scénario Argentin.

J’ai lu quelques commentaires d’une indigence extrême. Selon certains, rien en NS et la LCR ?
Images Alors, cela risque de faire du monde à la LCR.
Warren Buffet parle de lutte des classes : LCR ?
Avoir un regard critique sur le monde n’indique en rien regretter certains modèles.
Force est de constater que des effondrements se ressemblent étrangement.
La président Amhadinedjab  a dit que l’arme  atomique n’avait servi à rien à l’ Urss. C’est vrai.
Pas plus que les 700 navires de guerre, 60 000 blindés, 150 000 pièces d’artillerie et une flotte aérienne de 8 000 avions et hélicoptères.
On peut voir qu’un budget de 500 milliards de $ n’ont pas l’air de servir à grand chose aux USA, a part faire exploser le système.

On parlait avant de systèmes capitalistes à économie de marché, et de système capitalistes à économie dirigée.
L’économie dirigée l’était trop, mais dans l’après guerre, l’économie de marché n’existait pas.
Les pays occidentaux possédaient de larges pans de systèmes étatisés.
Ce qui ne les empêchaient pas d’avoir des taux de croissance identiques aux pays en développement aujourd’hui.
Pays qui possèdent de larges pans de secteurs étatisés aussi.
L’Argentine de l’économie de marché crée par C. Menem n’existe plus.
Les grandes firmes sont parties, et partout dans le monde, ce ne sont plus les privatisations qui sont à l’ordre du jour.
Forcément.
A partir d’un stade, il n’y a plus rien à privatiser.
C’était le cas argentin.
La Grande-Bretagne néo-libérale d’aujourd’hui a d’ailleurs l’air d’injecter énormément d’argent public dans son système bancaire, en indigestion de créances pourries hypothécaires.
On parle même de nationalisation pour la Northern Rock (et pour d’autres).
Effectivement, on peut toujours rêver d’aide du secteur privé bancaire, aux victimes du subprime, comme le fait GW. Bush, mais il y a gros à parier que faire garder un poulailler par des renards est voué à l’ échec.
Il y a aussi des constats à faire. Simplement des constats. L’armée américaine est faible et épuisée, le dollar en déshérence, la Chine veut se payer Rio Tinto à n’importe quel prix, 125 ou 200 milliards, peu importe,(il faut se débarrasser de ses $), la diplomatie américaine est nulle, et la balance commerciale US aberrante.
Et dans l’affaiblissement des Etats-Unis, la crise immobilière aura joué le rôle finale.
L’Argentine a connu la crise aussi. Elle a su y faire face. Des grandes entreprises sont parties tout simplement, abandonnant tout.
Quand au jugement sur le capitalisme, on peut citer les propos de Pascal Lamy.
« Si , ces questions sociales, de déséquilibres sociaux, environnementaux, régionaux, ne sont pas traitées, alors c

(7 commentaires)

  1. J’avoue avoir du mal à cerner en quoi tes propos concernent l’Argentine car tu passes du coq à l’âne en moins de deux phrases.
    Dans l’ordre tu dénonces:
    La lutte des classes: Avoir un regard critique c’est trés bien mais pour rappel une critique peut être négative ou POSITIVE. Or tout tes articles sont clairement orientés dans le dénigrement. Soit…
    L’arme atomique et le surarmement(si l’arme nucléaire ne change rien je me demande bien pourquoi il veut avoir la bombe si ce n’est pour rayer Israël de la carte…)
    Tu mets en opposition l’économie libérale et l’économie dirigée. Sache que la donne de l’aprés guerre remonte à 60 ans maintenant et que le monde a changé. Donc les exemples du passé sont rarement applicables à la situation d’aujourd’hui.
    L’argentine: Faudrait savoir, si les grandes firmes sont si méchantes alors le fait qu’elles se barrent ne pê que profitable au pays, non?
    De plus c’est pas la privatisation qui pose le + de probleme (et parfois je suis contre comme pour EDF et La Poste mais j’avoue que la SNCF… je me dit que pê si ils continuent à ê aussi obtus… allez hop!) mais les fusions acquisitions. En effet la concentration de secteur entier de l’économie dans les mains de quelques grandes firmes n’est pas bon. (tu vois je t’aide, je te donne des pistes)
    Apres on a droit au « subprime ». Bon, la tout le monde est d’accord pour dire que la croissance à n’importe quel prix c’est trés con.. mais faut développer un peu. Tu lances tes petites diateries contre les américains.(eux tu les aimes pas, tu préfères les Russes avec les Photos du sigle CCCP et celle de Lénine) Tu as raison sur la diplomatie américaine et les ratés des républicains. Ils sont nuls! de là à dire que l’armée américaine est faible…faut pas pousser
    Pour conclure: Je te propose d’écrire sur la Russie et sur Poutine. Tu as de la chance, les méchants capitalistes t’autorisent à l’ouvrir haut et fort, (pas comme là-bas)
    tu pourras dénoncer aux choix:
    Les massacres en Tétchénie
    La main mise sur les médias
    Les élections truquées
    Le j’m’en foutisme des questions d’environnementale
    Les répression des opposants politiques
    L’oligarchie Russe qui n’a rien à envier aux grands patrons
    Et apres je t’invite à disserter sur un systeme fiable qui puisse nous permettre de payer nos retraites.
    Dénoncer c’est bien, apporter des solutions c’est mieux

  2. à bob, j’aime effectivement ces remarques, car au moins, elles sont construites. Si je met souvent des affiches, des images made in CCCP, ce n’est pas que je le regrette, mais je les trouve fabuleusement kitsch.
    Mes diatribes contre les américains ? C’est le système américains qui est dans le caca actuellement.
    Et effectivement, la prégnance ideologique en cours là-bas, rend difficile d’en sortir.
    Tu dis que les économies dirigées sont vieilles ? Mais nous sommes en économie dirigée. Avec la privatisation des plus juteuses entreprises. Et leur renationalisation ulterieure.
    Le mouvement de pendule revient. Les nationalisations n’ont pas commencées après guerre, ni même avant, mais les prémices avaient lieu au 19°, suivant le bon adage, privatisons les profits et socialisons les pertes, elles ont d’abord concernées les chemins de fer.
    Si le système economique sovietique fonctionnait mal, la therapie de choc neo-liberale fut pire encore, et la stabilisation qui a suivie justifie, ce que avec raison tu dénonces. En effet, il ne faut pas oublier que dans bien des pays democratie est synonyme de merdier sans nom, un repoussoir plutot qu’un exemple à imiter. Selon le president Cardoso, il etait necessaire de donner une assise réelle économique à la démocratie politique. Sans elle, ce n’est qu’un regime comme d’autres.

  3. @Bob
    « Et apres je t’invite à disserter sur un systeme fiable qui puisse nous permettre de payer nos retraites.
    Dénoncer c’est bien, apporter des solutions c’est mieux »
    L’embarras reste qu’il faut « disserter » dans l’imbroglio du système. C’est déja assez complexe, donc si on se retrouve au millieu d’une crise c’est carrément impensable au sens propre du terme. C’est sereinement qu’on pense le mieux, pas sous la pression. Sinon, on fait ce qui est fait en ce moment, on applique des schémas qui ont été pensé précedement « en cas de crise » (tous jusqu’a ce que ça marche). C’est un des problèmes actuel, la réalité c’est que nous avons laissé faire, en oubliant peu à peu l’idée de se prémunir des obstacles contemporains. Un exemple? A l’heure tant vantée de la mondialisation et de l’interdépendance des marchés personne chez les « gens autorisés » n’entrevoyaient comme possible un defaut géneralisé de liquidité assechants les CDO seniors (ahhh les triples AAA).
    Je vous embarque dans une réflexion plus génerale, j’ai noté sur ce blog ce qui me semble le plus gros risque de choc violent. L’absence de direction et d’initiative politique au sens classique. L’aveuglement s’est emparé de dirigeants qui par nature ne devraient pas appréhender leurs rôles de la même manière. C’est pathétique d’avoir un politique qui répete mot pour mot ce que peut dire un financier. Cette superposition de leurs buts n’est pas nouvelle, mais son expression à la vue de tous crée un risque d’incapacité des gens à se tourner vers l’un ou l’autre des acteurs équilibrants la société démocratique.
    Je m’arrete là, c’est un blog immo…
    Les propositions ne manquent pas, mais nous ne savons nous définir que par des erreurs commises. L’une d’entre elle a été identifiée par Anah Arendt, qui prévient du risque pour un régime politique qui pense ses citoyens comme des « utilitaires » et non plus des individus humains. C’est pour elle la preuve d’une transformation du politique (lieu de créativité et choix d’avenir) en bureaucratie administrative, sorte de grand gestionnaire et seulement cela, qui se contente d’objectifs chiffrés pour valider son action….et s’en féliciter!
    Enfin sur les images choisies par Patrick Raymond, moi elles me parlent. Cette exubérance à signifier la bonne santé du régime communiste à l’époque, à quelquechose qui me parait de plus en plus intime dans mon environnement. Avec le temps on trouve ça Kitsch, dans l’instant vécu c’est un peu plus pathétique.

  4. @un_simple_individu
    « personne chez les « gens autorisés » n’entrevoyaient comme possible un defaut géneralisé de liquidité assechants les CDO seniors (ahhh les triples AAA). »
    Bonsoir,
    C’est faux.
    En 2004-2005, la Banque de France a pondue un doc dont j’ai deja donné le lien il y a quelques temps concernant les risques importants liés aux CDO dans la mesure ou ces produits sont tres opaques et difficilement maitrisable au regard du peu de recul a leur sujet.
    D’autre part, j’ai dans mes relations quelqu’un qui chapote le back-office informatique d’une salle de marché de la City. Il me confirme que depuis belle lurette les risques sont plus ou moins identifiés mais que l’appat du gain est tel que l’attitude « apres moi, le deluge » est monnaie courante (si j’ose dire).
    TOUS les argentiers etaient au courant.
    Le principe qui prevaut:
    « privatisation des benefices et mutalisation des risques » n’est pas mort.
    Il resservira.
    Cordialement,
    O

  5. @ouebman
    « CDO, Collateralized Debt Obligations, is a name for securitized financial products such as CBO (Collateralized Bond Obligations) ».
    C’est la definition d’un des nombreux glossaires de spécialiste (définition toujours présente). Je maintiens que la création du mécanisme des CDO fut distribué comme un investissement sécurisé. Les notes qui ont suivi, portaient sur l’état du marché géneral qui pouvait menacer la solidité de l’ensemble de l’immobilier et « peut être » jusqu’à ces fameuses niches sécurisés.
    « privatisation des benefices et mutalisation des risques » n’est pas mort.
    Il resservira. »
    Nous sommes malheureusement d’accord.

  6. @un_simple_individu
    Bonsoir,
    Vous n’avez manifestement pas lu le document que j’evoque.
    Vous pouvez maintenir ce que vous voulez, malgres le « securitized » (qui n’est qu’une appelation qui n’engage que celui qui y croit), ces produits ont ete tres rapidement identifiés comme opaques, incertains et potentiellement explosifs par les professionels de la profession.
    Cordialement,
    O

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