Tout d’abord un merci à phil pour me rappeler une réflexion tellement quotidienne pour moi, qu’elle en est triviale.
Tout d’abord, si le renouvelable à long terme est incontournable, il est, à court terme pour notre maison, inabordable, amortissable seulement au bout d’une vie, et il est bon de rappeler certains paramètres.
Tout d’abord, le plus rentable est le saut de génération pour une chaudière.
Certains s’étonnent de diviser leur consommation par deux, alors que leur isolation est indigente, les travaux pas encore prévus et leur maison ancienne.
Si on ne vend guère de chaudières fioul, à l’heure actuelle, c’est à tort.
Elles sont fiables, et très vite amorties.
Diviser par deux une consommation, la paie en un clin d’oeil.
Si l’on veut vraiment faire des économies d’énergie, il faut faire un effort sur l’isolation : que ce soient les portes, les fenêtres, c’est de l’argent qui part.
A bien moindre coût et bien plus rapidement que par le renouvelable, on peut alléger ses factures.
Il est clair que l’effet d’aubaine d’un renouvelable qui a le vent en poupe, gonfle les prix.
Pourtant, la technologie d’une très bonne chaudière fioul, et d’une pompe à chaleur se valent.
Ou, du moins, il n’y a pas une différence si conséquente qu’elle justifie des différences de prix colossales.
Si je devais m’engager, je dirais que le renouvelable est deux fois trop cher, bien qu’il tende à baisser.
Bien sûr, l’augmentation du coût de l’énergie réduira aussi la période d’amortissement.
Bien sûr, il est des cas d’espèces où, par exemple une pac aérotherme est amplement justifiée et vite rentabilisée : quand elle remplace un chauffage électrique de bas étage.
On y arrive en 6 ou 7 ans.
Renforcer les isolations, en changer.
Voilà un geste bien plus intelligent, à l’heure actuelle que prendre à TOUT PRIX du renouvelable.
Changer de génération dans la même gamme est aussi un geste intelligent.
Moi, pour le reste, j’attends que les prix baissent et que les prix de l’énergie augmentent.
D’accord, pour le moment existent des subventions. Mais c’est souvent l’annonce de la catastrophe.