Effet de propagande.

Voici le graphe du cac real estate sur les 5 dernières années.
On s’aperçoit de la dégringolade depuis le début de l’année, fin février précisément.
Ce graphe de la construction est aussi celui de la finance.
Et on peut constater l’opacité d’un système, à la capacité de retenir les mauvaises nouvelles, et de continuer à mentir, jusqu’à plus soif, jusqu’à ce que « perestroïka » et « glasnost » devienne obligatoire.
Pendant les mois d’été, la crise ne devint plus cachable. Et aujourd’hui, elle n’est plus guère contrôlable.

Mais ce n’est qu’un mal commun à toutes les instances, mondiales, européennes, nationales, à nous montrer un « modèle » économique comme indépassable et incontournable, alors qu’il est mort.
Mensonge délibéré des instances européennes, mensonge des gouvernements sur le traité de Lisbonne.
Oui, c’est bien une constitution, non elle ne sauve pas l’ Union européenne, elle la tue, et explique le grand écart  sarkozien actuel.
Comment réinjecter du pouvoir d’achat tout en continuant à comprimer les salaires ?
Si chacun continue chez soi à s’acharner à réduire la demande, on retrouve le vieux problème de l’asphyxie des débouchés.
Et la solution américaine de l’endettement a visiblement du plomb dans l’aile.
On arrive donc aujourd’hui au non sens absolu : des propriétaires n’ayant plus les moyens de se nourrir, un budget alimentation en expansion, une première depuis si longtemps.
Le grand déchirement sarkozien pour le problème immobilier revient à faire des mécontents partout.
Les locataires ne voient pas visiblement la situation s’améliorer rapidement, la hausse sera moins rapide, les propriétaires vont perdre une trésorerie, avec la réduction des garanties, et voir rendus caducs leurs plans de financement et s’effriter leurs espérances d’un rendement flamboyant, tout en trouvant un bouc émissaire commode à leur propre manque de sagacité.
En même temps le décalage du pouvoir politique sur la société risque d’aboutir au « clash ».
Nul part, GW Bush, désormais pestiféré, n’a d’amis désormais, sauf N. Sarkozy, ne représentant que lui-même, et à force d’agresser une société, en bouleversant tout ce qui y fait la civilisation, les règles, on y enclenche des réactions incontrôlables.
Nul, sauf les plus riches, ne peut désormais se dire à l’abri des « décisions économiques présidentielles ».
En  attendant, on devrait voir la fonte rapide d’une popularité désormais incompréhensible.
Pour augmenter les revenus dans une société de salariat, il n’y a qu’une possibilité, c’est augmenter les salaires.