Caisse d’Epargne : démenti sur ouverture du capital

Caisse_epargne_puzzle Le directeur général de la Caisse nationale des Caisses d’épargne (CNCE) a qualifié samedi de « grotesques et ridicules » des informations du journal Le Monde selon lesquelles elle « envisage d’ouvrir son capital » actuellement détenu à 100% par les caisses régionales.

Que voilà de jolies et aimables et paroles en ces temps de Noël, Santa Claus se devant de savoir qu’il n’y a pas de fumée de cheminée sans feu, sous peine de se brûler.

Précisons toutefois que Nicolas Mérindol, le directeur général du groupe met en cause une « succession » de « déclarations dirigées contre le groupe » dans la presse, les jugeant « contraires à l’intérêt de ses clients, de ses sociétaires et de ses dirigeants ». Où l’on pourrait reparler de Thierry Gaubert … et de Sarkoland

Il est vrai que le Monde attaque fort : « fragilisées par une politique d’acquisitions multiples et onéreuses depuis deux ans, qui a sévèrement entamé leurs fonds propres, les Caisses d’épargne se mettent en quête de capital supplémentaire. » …. c’est sûr, de tels propos ne peuvent que provoquer colère des dirigeants.

Selon le journal, « une réflexion est engagée au plus haut niveau pour ouvrir le capital de la Caisse nationale », l’organe central du groupe mutualiste, à hauteur de 5 à 10%.

Tout en soulignant que « l’opération, encore à l’état de projet, ne serait pas envisagée avant 2008 », Le Monde indique qu’une « hypothèse défendue par plusieurs banquiers d’affaires vise à faire entrer le fonds d’Etat du Koweït », le Kuwait Investment Authority (KIA) dans le capital. « Ce fonds d’investissement souverain est connu des Caisses d’épargne, puisqu’il est actionnaire de la Banque tuniso-koweïtienne (BTK), dont l’Ecureuil a acquis 60 % en octobre », précise le journal.

L’idée d’un partenariat avec le fonds d’Etat du Koweït

(6 commentaires)

  1. Tiens, mais ne serait-ce pas « Scratch », l’écureuil au long nez de l’Age de glace ?

  2. et pourtant c’est bien ce que me disait mon banquier (caisse epargne rhone alpes) il y a 1 mois. l’ouverture du capital par une IPO était actée en interne.

  3. Ca serait compliqué d’ouvrir le capital, il faudrait que la majorité des caisses (et donc les clients finalement actionnaires)soit convaincus.
    Bon en tous les cas la Caisse d’Epargne est suffisamment importante pour qu’elle reste française (enfin on peut toujours faire rentrer l’Algérie dans le capital ;))

  4. L’Ecureuil n’était pas assez prévoyant !
    Le groupe Caisse d’Epargne va devoir augmenter ses fonds propres de trois milliards et demi d’ici au 31 mars, après le rappel à l’ordre de la Commission bancaire. Cette injonction est motivée par l’entrée en vigueur des nouvelles règles prudentielles, dites Bâle II, sur les participations minoritaires, rappelle les Echos. Ces règles, un peu compliquées, régissent les déductions qu’une banque peut opérer sur ses fonds propres à partir de ses participations non consolidées dans un autre établissement bancaire. Jusqu’ici, elles n’impactaient pas les fonds propres durs (Tier-1), mais seulement les quasi-fonds propres (Tier-2). Elles devront dorénavant être déduites pour moitié sur les deux. Le résultat immédiat est la diminution du ratio de fonds propres durs (fixé à 8,5%), que certains établissements devront combler. La CNCE a étudié plusieurs scénarios, avant de décider une augmentation de capital. Cette dernière sera souscrite par les Caisses d’Epargne régionales. L’opération devrait s’effectuer pour 1,5 milliard d’euros sous forme d’actions préférentielles et pour 1,5 milliard supplémentaire en titres hybrides. Les solutions d’une ouverture du capital ou d’un appel public à l’épargne ont pour l’instant été écartées. Les nouvelles règles vont également toucher les Banques Populaires et le Crédit Agricole qui détiennent une partie de leurs caisses régionales.
    Les Caisses d’épargne ont besoin de 1,5 milliard d’euros de fonds propres
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/01/22/les-caisses-d-epargne-ont-besoin-de-1-5-milliard-d-euros-de-fonds-propres_1002221_3234.html
    Pourquoi l’Ecureuil doit trouver 3 milliards
    http://www.challenges.fr/business/20080131.CHAP1023427/pourquoi_lecureuil_doit_trouver_3_milliards.html
    L’impact de la réforme du Livret A sur les Caisses d’Epargne
    http://info.france2.fr/economie/39057827-fr.php
    En pleine crise financière, les Caisses d

  5. Groupe Caisse d’Epargne: 4.500 postes supprimés d’ici 2012
    Le groupe Caisse d’Epargne va supprimer 4.500 postes d’ici 2012, a-t-on appris samedi auprès d’une porte-parole de la direction, qui a précisé que cette restructuration se fera « sans aucun départ contraint ».
    « Il n’y a pas de licenciements prévus, pas de plan de suppression d’emplois », a déclaré la porte-parole à l’AFP, confirmant une information parue dans le Figaro économique samedi. « Cela se fera par la gestion des départs naturels et la favorisation de la mobilité fonctionnelle, des fonctions de siège aux fonctions commerciales », a-t-elle précisé.
    L’annonce a été faite aux représentants du personnel mercredi lors d’un comité de groupe.
    « Tout cela participe d’un projet mis en oeuvre depuis plusieurs années pour renforcer notre efficacité, qui s’est déjà traduit par des fusions de caisses (de 26 Caisses d’Epargne à 21, ndlr), par une informatique unique que nous aurons d’ici à 2012 », a souligné la porte-parole.
    « Nous avions déjà annoncé ces risques de suppressions de postes, et les contraintes dues à la banalisation du Livret A sont un accélérateur de ce projet ».
    Le projet de loi de Modernisation de l’économie prévoit de généraliser au 1er janvier 2009 à toutes les banques la commercialisation du Livret A, réservée actuellement uniquement aux Caisses d’épargne, à la Banque postale et au Crédit Mutuel (pour le Livret Bleu).
    Fin janvier, les syndicats avaient fait part de leurs inquiétudes en cas d’application « à la lettre » du rapport Camdessus, paru en décembre et préconisant une banalisation du Livret A, qui pourrait, disaient-ils à l’époque, entraîner la suppression de 4.000 emplois.
    La direction du groupe a démenti que ces suppressions de postes soient motivées, comme l’affirme Le Figaro, par « une dynamique commerciale qui s’est essoufflée avec des revenus en baisse de 2% » en 2007.
    « Ce chiffre de baisse de 2% du produit net bancaire ne reflète pas la dynamique commerciale, qui n’est pas en berne », a affirmé la porte-parole, soulignant que la collecte d’épargne était en hausse de 32% et les encours de crédit en hausse de 16%.
    « La tendance pour le premier trimestre est encore meilleure », a-t-elle assuré.
    Le groupe Caisse d’Epargne compte 52.000 salariés.
    http://afp.google.com/article/ALeqM5jlYc4shq9JcwslD2kDLQsgsYtJ1Q

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