BFM : la crise est plus grave que prévue, limite récession

09798685855Ecoutez cette émission de ce matin, 14 décembre 2007, on y apprend que la crise est plus grave que prévu, et que la situation fait de plus en plus craindre une récession. « Les fondamentaux de l’économie vacillent au point, les banques, les monnaies, au point que le mot récession refait surface. »

La crise est bien plus grave que celle de la bulle Internet de 2001. Les communiqués des Banques Centrales sont rassurants mais hors caméras selon le présentateur, les traders font un constat sans concession. Mon article sera bref, je vous laisse prendre connaissace de l’émission, qui a retenu mon attention au milieu de ce flot de mauvaises nouvelles et des articles sur la crise américaine et les subprime (qui nous sortet par…). Source : BFM, émission économie du 14 décembre 2007

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(4 commentaires)

  1. Cela fait plusieurs semaines que ce constat est fait.
    Pour 2008, les prévisions de croissance sont revues à la baisse au niveau mondial et la France pourrait réaliser moins de 1.5% tandis que le spectre d’une recession est de plus en plus crédible outre atlantique.
    Sans parler de l’inflation qui croit…
    Entre ce facteur qui militerait pour une hausse des taux et la crise du crédit interbancaire + baisse de croissance (qui militerait pour une baisse des taux), les banques centrales sont coincées.
    En csque, elle essaient de trouver d’autres voies et réinjectent massivement des liquidité et se serrent les coudes. Ceci est mal compris des marchés.
    En tt cas, le retour de l’inflation, si il se concrétise, est mlauvais pour les gens qui attendent pour acheter et ont un apport (c’est mon cas) :
    – les prix de l’immobilier risquent de ne pas baisser voir de monter,
    – l’argent placé (dépendant des placements) risque de perdre de sa valeur
    L’équation devient de plus en plus compliquée.
    Petite anecdote : j’ai demandé à un ami conseiller financier si il pensait qu’il était judicieux d’investir dans les actions de banque compte tenu d’une perte de 20/30% et d’un PER + rendement attractif. Il m’a déconseillé de le faire car selon lui on manque encore de visibilité. On en saura plus quand les bilans certifiés par les CAC seront publiés.

  2. Attention, un retour de l’inflation ne ferait remonter les prix de l’immobilier qu’à une condition: que les salaires suivent.
    C’était le cas il y a 30 ans, mais c’est loin loin d’être acquis aujourd’hui.
    Ce qui se prépare resemble plus à une inflation des prix à la consommation (matieres premieres, énergie et produits agricoles, et donc alimentaton et produits industriels en tout genre), mais AVEC STAGNATION DES SALAIRES.
    Dans ce scénario, il n’y aurait plus un copeq disponible pour l’immo et un effondrement des prix radical est à prévoir (bien pire que tous les scénarii baissiers entendus jusqu’alors)

  3. Vous avez tout à fait raison : l’immobilier suit l’inflation à supposer que les salaires suivent.
    A court terme, il n’y aura pas augmantation des salaires mais réaffectation de l’enveloppe d’augmenation initialement prévue au profit des augmentations générales et au détriment des augmentations individuelles (bref, les progressions ne vont pas vraiment se faire au mérite).
    C’est la tendance prévue et elle arrange tout le monde :
    – les entreprises ne donnent rien de plus que prévu,
    – l’état est satisfait car une auglmentation supplémentaire des salaires aurait pu avoir un effet induit sur l’inflation (spirale)
    Maintenant, c’est un scénario qui a ses limites et qui est viable seulement si l’inflation ne dépasse pas un certain stade..

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