Il y a la douceur des mondes de brutes. Désormais, en Espagne, quand on parle d’atterrissage en douceur, il faut traduire par 250 000 suppressions d’emplois, et l’atterrissage forcé qui apparait, lui serait à 400 000.
En fait d’atterrissage en douceur, c’est la gentillesse d’une paille de fer.
Mais l’élément le plus important est finalement la synchronisation parfaite et mondiale de la déconfiture.
Dans mon article d’hier, je parlais de la purge du cac real estate (cac immobilier), atteint depuis dix mois d’une saignée de 34 %, à comparer avec les baisses de prix US, consécutives depuis dix mois, et on verra sans doute dans d’autres nouvelles que février à été la date de rupture.
En attendant, pour surnager, Goldman sachs (lire gouvernement US), est en train de plomber ses petits copains en leur prévoyant le pire.
18.7 milliards de pertes au 4°trimestre pour citi,
11.5 pour Merrill Lynch,
et 3.4 pour JP Morgan.
Après ces gracieusetés, on comprend que les banques hésitent à prêter à des types qui tire le tapis sous leurs pas.
Pour finir d’achever le concurrent, le travail, GS estime l’exposition de Citi à 25 milliards sur les CDO.
Finalement, les relations bancaires, en ce moment, ça fait plutôt penser au parrain.