Un Airbus A340 600 fraichement sorti d’usine effectuant des essais moteur au sol avec 9 personnes à bord a, pour des raisons encore indéterminées, percuté un parapet antibruit jeudi après-midi sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
Dix blessés sont à déplorer dont trois sont dans un état grave.
L’appareil devait être livré dans les jours prochains à la compagnie émiratie Etihad Airways dont sept membres se trouvaient à bord. Les deux autres personnes à bord appartiennent au personnel d’Airbus, a indiqué Jacques Rocca, porte-parole d’Airbus France. Pour rappel, le 30 juin 1994, un Airbus A330 s’était écrasé près de la tour contrôle du même aéroport, alors qu’il effectuait également des essais moteur.
L’un des blessés graves se trouvait au sol au moment de l’accident qui s’est produit sur une aire de point fixe dite « Bikini » à Saint-Martin-du-Touch (usine ex-Aérospatiale), selon un porte-parole d’Airbus. C’est lors de mesures habituelles que l’avion a heurté le mur de béton et s’est littéralement brisé en deux.
Le pronostic vital des trois blessés graves n’est pas engagé, a-t-on indiqué à la préfecture de Midi-Pyrénées. Sur les dix personnes blessées, quatre ont dû être hospitalisées. Fort heureusement, l’hôpital de Purpan est à deux pas.
Dans un communiqué, Airbus avait tout d’abord fait état de cinq blessés parmi les 9 personnes se trouvant à bord de l’appareil, « deux légèrement et trois plus fortement ». Selon Airbus, « neuf personnes se trouvaient à bord de l’appareil afin d’y effectuer les mesures habituellement prévues ».
Lors de ce type d’essais l’appareil est immobilisé pour faire monter les moteurs en puissance. « Pour une raison indéterminée l’appareil s’est mis à rouler et il est monté sur une digue face à lui », a-t-il dit en précisant que l’avion était « très endommagé ». Selon M. Rocca, « ce type d’accident ne s’est jamais produit« .
Pour le directeur général d’Airbus, Fabrice Brégier, l’accident s’est produit « lors d’une procédure classique d’essai » ». « Nous en avons effectué 450 cette année », a-t-il dit lors d’un point de presse à Toulouse. Pour travailler tous les jours à côté des pistes, je confirme que les essais sont quotidiens, tant A340 que A380.
Lors de l’accident qui a mobilisé 80 pompiers de l’aéroport, le nez de l’appareil a violemment heurté le parapet tandis que la queue de l’avion touchait le tarmac. L’accident s’est produit sur la partie de l’aéroport réservée à Airbus. Vaste sujet … voire très vaste sujet.
Certes, si le constructeur aéronautique est
Précision sur aeroweb
Un Airbus A340-600 qui devait être livré à la compagnie d’Abu-Dhabi, Etihad Airways, a heurté un des murs anti-souffle entourant la zone aujourd’hui, jeudi 15 novembre, lors d’essais effectués sur les moteurs aux alentours de 17 heures.
L’appareil immatriculé F-WWCJ, de numéro de série 856, était sorti des chaînes à Toulouse au début du mois d’août.
Précision encore
PARIS (AP) — Un avion A340-600 qui effectuait des essais techniques au sol a percuté jeudi après-midi un mur d’enceinte de l’usine d’Airbus de Saint-Martin-du-Touch (Haute-Garonne) près de Toulouse.
L’accident a fait dix blessés dont trois dans un état grave, selon un bilan de la préfecture.
« Parmi les dix personnes blessés, toutes évacuées vers les hôpitaux (toulousains) de Rangueil et de Purpan, trois sont dans un état grave mais aucun pronostic vital n’est engagé, sept autres sont des blessés légers pris en charge par une cellule psychologique », a précisé Francis Soutric, directeur de cabinet du préfet de Région.
Fabrice Brégier, directeur général d’Airbus, a précisé que l’avion subissait une batterie de tests avant sa livraison au client, Etihad Airways, la compagnie nationale des Emirats arabes unis.
« Il s’agissait, dans une zone protégée et à l’arrêt, de pratiquer une dernière série de tests avant la livraison. Au cours des essais, la puissance des moteurs est poussée à fond et les freins bloqués », a-t-il expliqué.
Pour une « raison inconnue à ce jour », l’avion est venu percuter le mur d’enceinte de l’aire de point fixe « bikini », située sur l’une des usines d’Airbus, à Saint-Martin du Touch. C’est la première fois qu’Airbus connaît un accident de ce type, a ajouté M. Brégier.
Au moment des faits, neuf personnes, dont deux techniciens d’Airbus et sept salariés de la compagnie Etihad, se trouvaient dans l’avion. Une dixième personne se trouvait au sol. Alertés par l’avionneur européen, 80 pompiers départementaux et le Samu se sont immédiatement rendus sur les lieux.
La livraison de l’A340-600 était normalement prévue dans quelques jours, mais l’avion est « très endommagé et non récupérable ». Des « investigations seront très vite menées. Le problème technique va être expertisé et des mesures seront prises », a assuré le directeur général d’Airbus.
Le ministre d’Etat Jean-Louis Borloo et le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau « ont demandé qu’une enquête technique soit conduite afin d’analyser les causes de l’accident », a annoncé le cabinet de M. Borloo dans un communiqué.
Jeudi 15 novembre 2007 / 23h14
« »Il s’agissait, dans une zone protégée et à l’arrêt, de pratiquer une dernière série de tests avant la livraison. Au cours des essais, la puissance des moteurs est poussée à fond et les freins bloqués », a-t-il expliqué. »
fait très important, car effectivement ce n’est pas à proprement parlé du cote aéroport « civil » de Blagnac et des pistes comemrciales
mais cote usine à St Martin du Touch ,
mais on peut dire globalement que c’est dans l’enceinte de l’aéroport Blagnac
la précision, de taille , laisse entendre que Mr Brégier voit déjà la polémique du pb de pistes dédiées aux essais d’Airbus poindre à l’horizon …
ce que je supputais déjà dans mon article.
Oui effectivement
merci à un des nos lecteurs de mettre cet article au gout du jour
http://www.leblogfinance.com/2006/06/airbus_toulouse.html
A savoir
AIRBUS Toulouse:acte de malveillance sur A380
Il est pourtant considéré comme l’avion le plus sûr au monde.
Et le crash à l’aterrissage au Canada ? C’était bien un A340, non ?
« Il est pourtant considéré comme l’avion le plus sûr au monde » , certes, ce qui fait que Boeing n’est que second.
Dégommer le plus gros A340 le 3eme jeudi de novembre, ça fait tache, mais j’espère que cela ne remettra pas en cause le beaujolais nouveau…
De là à ce qu’ils supprime le pinard chez Airbus le midi, y’a pas loin…
Tiens, ca me rappelle le Transal qui a failli s’ecraser sur les pins de mes voisin un 8 mai après le repas …
alors qu’ils venaient juste de changer les balises de place .
Dépressurisation au cours d’un vol d’essai d’un A330: six blessés
TOULOUSE, 21 nov 2007 (AFP)
Six personnes ont été hospitalisées, dont deux pour des « blessures sérieuses », à la suite d’un problème de dépressurisation mercredi lors d’un vol d’essai près de Toulouse (sud-ouest de la France) d’un Airbus A330 destiné à la compagnie Air Mauritius, a-t-on appris des pompiers.
Selon Airbus, deux personnes souffrent de traumatismes divers et quatre autres font l’objet de « vérifications » pour d’éventuels problèmes liés à la dépressurisation.
Dix personnes se trouvaient à bord de l’appareil.
Les six blessés ont été dirigées vers l’hôpital de Purpan (ouest de Toulouse), ont indiqué les pompiers en précisant qu’ils souffraient de tassement de vertèbres et de problèmes aux tympans.
« A la suite d’une brusque dépressurisation, le pilote de l’appareil a appliqué les procédures en effectuant une descente rapide. Les personnes à bord qui, lors d’essais, sont debout ou déambulent dans l’avion ont alors été victimes de chutes », a-t-on expliqué à Airbus.
Selon Airbus, l’appareil a effectué un atterrissage normal dans l’aire réservée à l’avionneur sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
Jeudi, un A340-600 qui devait être livré à la compagnie des Emirats Etihad Airways avait percuté une rampe anti-bruit au cours d’essais moteur au sol faisant dix blessés, dont trois graves.
Depeche du Midi
A voir l’état de l’épave de l’Airbus A340-600 de la compagnie Etihad, on se demande comment l’accident de jeudi dernier n’a fait que des blessés.
Désormais, c’est l’enquête qui débute. Demandée par le Parquet, elle a été confiée à la section recherche de la gendarmerie du Transport aérien (GTA). Spécialistes des crashes (ils avaient enquêté sur celui de Concorde en 2000) ils n’en seront pas moins épaulés par des professionnels de l’aviation civile.
Le célèbre «BEA», bureau d’enquête et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile a également dépêché trois de ses enquêteurs ainsi qu’un de leurs collègues du BEA-Défense Air. Ils étaient déjà tous sur place vendredi. Parmi les premières investigations entamées par les enquêteurs, l’expertise des enregistreurs de vol sera une ressource précieuse.
CO