Erasme écrivit l’éloge de la folie.
Aujourd’hui, il semblerait que les hôpitaux psychiatriques aient été délocalisés dans les quartiers financiers des grandes villes.
Des grands écarts avec déchirements d’adducteurs, cas de schizophrénie ou de bouffées délirantes semblent s’y multiplier.
Jan hatzius, chef économiste chez Goldman Sachs ( rappelez vous, la banque qui n’a AB-SO-LU-ME-NT rien perdu sur le subprime), annonce l’ampleur des dégâts : 2 000 milliards de $. (Mais sans doute, pas pour Goldman Sachs).
Il part d’un constat simple. Les pertes enregistrées, de 200 milliards de $, créeront une défaillance dans le crédit de 2 000 milliards…
Et encore, Jan Hatzius, part d’une base invraisemblable.
On imagine les dégâts avec 500 milliards de pertes.
Voyons le bon côté des choses, il faut constater qu’il y a au moins une personne sensée chez Goldman Sachs.
Mais il a dit une partie de la vérité, en contradiction totale avec les propos rassurants de cette banque.
D’ailleurs, cela n’a rien d’étonnant.
La rémunération des dirigeants tient aussi plus de la pathologie que d’autre chose.
Et économiquement, elle est inversement proportionnelle à la compétence…
Il s’agit alors de se mettre en mode decryptage. Quel interet pourraient-ils tirer de cette déclaration? Si il n’y en a aucun dans le domaine financier à leurs profits c’est que pour la première fois, dans cette suite d’évenement, une déclaration est le résultat d’une analyse interne véritable et rendue public. Bien entendu, un renard ne sachant pas être autre chose, il faut au moins soupçonner une ou deux omissions dans le texte. Donc par nature systématique, se serait le plus grave qui n’est pas évoqué. En regard de ce qui l’est on peut sans effort craindre le pire avec le plus grand serieux. Encore une fois Raymond a décelé une perle de non-sens riche en info pour qui désire s’y intéresser.
en effet, simple individu, un renard reste un renard. Et il faut se demander ce qui l’agite. Mais certainement pas le desir de garder les poules.