Nouvel Obs : l’Amérique droguée au crédit, débiteurs anonymes

« Plus de 2 millions d’Américains pourraient perdre leur maison dans les mois qui viennent victimes de prêts immobiliers à risque, les fameuses «subprimes». Mais il ne s’agit là que de la partie émergée de la dette : cartes bancaires, emprunts étudiants, prêts sur salaire constituent l’envers du rêve américain. »

Voici un excellent article du Nouvel Observateur, qui pour la première fois en France évoque le problème de l’emprunt étudiant. La majorité des étudiants s’endettent pour pouvoir étudier, et de nombreux salariés, pour joindre les deux bouts, contractent un prêt sur salaire. Tout comme en Italie, où une partie de la population emprunte pour manger depuis que l’arrivée de l’euro a multiplié les prix au moinhs par deux.

Les récits des surendettés sont très intéressants, et leurs histoires d’achats compulsifs. Cela me rappelle beaucoup de propriétaires récents. Surtout les femmes qui veulent la maison point barre, peu importe que les prix aient augmenté de 250 %.

La maison est souvent dans un mauvais état et le mari  risque d’être muté à tout moment, les prix ne montent plus et baissent légèrement, mais Madame veut acheter coûte que coûte. En général, elle se lâche après sur la déco, et souvent n’a plus de carte bancaire (car incapable de finir le mois). Trois de mes amies proches sont comme ça, ont acheté des maisons entre 500.000 et 600.000