La question de la crise immobilière renvoie à la question du pouvoir d’achat.
Entre des salaires en stagnation (si l’on conserve son emploi), ou en baisse souvent, quand on le perd, et des prix, qui, quoi qu’en dise Christine Lagaffe augmentent, il y a effet de ciseaux.
47 % des français craignent de se retrouver SDF.
C’est dire la confiance qu’ils ont en leur gouvernement, où on semble cogiter beaucoup pour pouvoir relancer le pouvoir d’achat.
L’argent, qui ne manque pas à la banque centrale pour l’envoyer à grands jets dans le trou noir des comptes bancaires biseautés, fait là, totalement défaut.
En réalité, la solution est très simple.
Dans une société à 85 % salariée, la seule échappatoire est à l’augmentation des salaires.
Mais cela implique une remise en question totale de tous les dogmes, autant d’oeillères auto-imposées.
Il est impossible d’augmenter les salaires avec une économie ouverte.
C’est d’ailleurs la seule finalité de l’économie ouverte.
Et les mécanismes de l’économie de marché font baisser encore plus les salaires chez le producteur du tiers monde. (cas, par exemple des producteurs de banane, pas du tout « avantagés », par « l’ouverture » du nord, pas davantage que le consommateur).
En attendant, pour pallier cette quadrature du cercle, on a fort pousser à l’endettement dans le monde développé.
Mais là, on se retrouve en face de la contradiction.
Pour pouvoir consommer et faire marcher la machine économique, il faut du carburant, du salaire interne (l’export c’est 20 %, l’interne c’est 80 %), et le problème est souvent que bien des ménages ont taillés le superflu, et que financer les dépenses obligatoires, dont le logement, devient de plus en plus problématique pour beaucoup.
Et la bulle du crédit vient d’exploser…
la fin des zaricots….. comment faire confiance à la monnaie papier ? remember argentina
Une mesure simple est efficace est de réduire le budget consacré au logement. Sachant que c’est le loyer ou le crédit qui pompe le plus de fric dans un salaire. Quand vont-ils comprendre ces politiques à deux balles !
Entendu cet après-midi à la radio. Le représentant des PME a déclaré que les entreprises ne vont pas procéder à une augmentation des salaires parce qu’elles ont perdu beaucoup d’argent lors des grèves de la semaine dernière.
A les croire, une augmentation générale est prévue de longue date. Mais à cause des grévistes, elle est annulée.
Quand la croissance est bonne, le MEDEF demande au gouvernement de baisser les charges parce qu’elles empêchent des augmentations de salaire.
Et quand la croissance est molle, le même MEDEF nous explique que la marge de man
la nana du medef ? quand je la vois, je vois fernand reynaud, en pas drole. Quand aux « pertes », c’est du pipeau complet.