Loyers : où en est-on ?

20070830Voici que la question des loyers est à nouveau à la Une depuis quelques semaines. Alors, où en est-on ?

Clameur met « …en évidence la confirmation d’une réelle détente du marché dans un grand nombre de villes et agglomérations, comme il n’y en a pas eu depuis 1999, non seulement en termes de ralentissement de la hausse des loyers des nouvelles locations et relocations – il y en avait eu un en 2003 – mais aussi en termes de mobilité ! Près d’un locataire sur trois change ces temps-ci de logement en moyenne – record absolu depuis 1999 – ce qui fluidifie un marché beaucoup plus équilibré que les années précédentes. Seul point noir : l’effort d’amélioration et d’entretien des logements (travaux avant relocation) ne cesse de se dégrader depuis dix ans… »

Bon, après la contradiction rélevée hier sur les motivation d’achat (achat de résidence principale vs achat spéculatif ou « fiscal »), voici que l’on retrouve une autre contradiction :

– il y a une quinzaine de jours, on nous a expliqué (un professionnel lambda, et je l’ai publié ici, mais où, si quelqu’un se souvient de l’article, je lui envoie un bisou virtuel illico 😉 qu’à cause du rantissement des ventes, les loyers flambent, car se détournant de l’achat maintenant que les prix baissent et les taux montent, les gens se jettent sur les locations.

Or, on vient de lire le contraire et c’est un observatoire qui le dit. Donc, les déclarations des professionnels sur : effondrement des ventes = ruée vers les locations = flambée des loyers, est à prendre avec des pincettes.

Ils ne doivent pas m’aimer ces professionnels toujours prompts à inventer le prochain argument « pro-les-arbres-montent-jusqu’au-ciel », MAIS je suis, moi, ce qui se passe, se dit et se publie !!!

Source : Universimmo, Marché locatif privé : hausse des loyers enrayée et mobilité record

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(4 commentaires)

  1. Juste pour le fun, un court témoignage américain sur ce qu’était devenu les loyers en Amérique après la grande dépression :
    « He [dad] told us about moving house as often as once a year, because, in the slack pre-war market, landlords were usually willing to throw in a month

  2. Je traduis à ta place gros faignant de jmdesp !
    Il (papa) nous conseilla de déménager une fois par an, parce que dans le marché dépressif d’avant guerre, les propriétaires consentait de défalquer un mois de loyer pour louer à de nouveaux locataires

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