Un rapport de l’inspection des Finances fait déjà débat. Il touche en effet du doigt là où cela fait mal, mettant en avant la mauvaise gestion des services de l

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Un rapport de l’inspection des Finances fait déjà débat. Il touche en effet du doigt là où cela fait mal, mettant en avant la mauvaise gestion des services de l
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L’etat le plus policé d’europe avec des, résultats plus que moyen….coupons coupons ca ne pourra pas être pire.
NB : 53 % des francais….. donc surement quelques forces de l’ordre et bien qu’elle soit remisent dans l’ordre…
@Charles :
Sauf qu’on ne gère pas un Etat sur de simples bilans comptables, c’est déjà vrai pour une entreprise alors un Etat…
Le problème quand on parle de la Fonction Publique, c’est qu’on parle toujours d’efficacité et non d’efficience, pourtant c’est tout le noeud du problème.
Qu’un Etat coûte cher n’est pas la vraie question. Qu’un Etat mobilise des effectifs monstrueux pour un « service » rendu se dégradant chaque jour, là on s’approche du problème central.
Or, quand on lit les rapports de la cour des Comptes ou de l’inspection des Finances, on voit bien qu’on parle qu’à des comptables totalement déconnectés de l’idée de service public voire pire encore l’idée de défense des fondamentaux d’un Etat régalien à savoir la protection de ses administrés.
Le problème en France est qu’il y a trop de fonctionnaires, c’est un fait. Mais nous vivons également dans ce triste paradoxe qu’il y a très peu de fonctionnaires opérationnels sur le terrain. Le nombre de fonctionnaires relégués à des tâches administratives au lieu d’être sur le terrain est purement astronomique !
Et dans ce nombre plétorique de fonctionnaires, on peut mettre en première ligne un ministère avec pourtant de nombreux services QU’administratifs… J’entends le MINEFI comme on dit en Novlangue !
Le MINEFI dont les fonctionnaires opérationnels (douanes, fraudes, etc.) sont de moins en moins et dans le même temps, on ne touche pas ou peu à cette machine plus proche du diplodocus que du mamouth qu’est la partie administrative, disons le technocratique du MINEFI… En passant ils s’attribuent parmi les meilleurs salaires et primes de la FPE. La justification de telles primes ? Je cherche encore personnellement !
Donc du coup, si la réforme structurelle et même idéologique de nos Forces de l’Ordre est une urgence, il ne reste pas moins un fait : aujourd’hui dans une ville dite non sans euphémisme « sensible », il y a environ 1 flic sur le terrain pour 10 000 habitants… Le dimanche beaucoup moins pour certaines villes.
Dans le même temps, la formation continue chez Poulaga est inexistente en Sécurité Publique. Cela conduit à une logique qui n’appartient qu’à la Fonction Publique. En particulier pour être formé en conduite de sécurité (pour ne pas cartonner), il faut avoir déjà cartonné… La prévention ? On ne connaît pas !
Des exemples de ce type sont sans limite… Cela fait plus de 30 ans que ça se dégrade mais les syndicats qui ont pourtant la fonction d’être un contre-pouvoir à ce regard comptable ne revendiquent que sur deux tableaux : plus d’effectif, plus d’argent ! Pourquoi ? Ils ne doivent même pas le savoir eux-mêmes !
Mais comme leur pouvoir est total alors qu’ils ne représentent en rien les valeurs de leurs adhérents, on arrive à ces absurdités !
Plus personne n’a le courage de poser la question autrement !
Quoiqu’il en soit, si un projet comme celui là passe, il ne faudra pas s’étonner de voir une forte accélération de la « centrifugeuse sociale ». La France sera toujours à deux vitesses mais une sera passée en marche arrière !
Morin et le directeur de la gendarmerie assignés en référé par des gendarmes
AFP 02.06.08 | 22h01
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, et le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), le général Guy Parayre, ont été assignés en référé par les huit gendarmes membres d’une association appelant à plus de liberté d’expression et pressés d’en démissionner, a-t-on appris auprès de cette association.
« Le président du tribunal de grande instance de Paris nous a lundi, par une ordonnance, autorisés à (les) assigner en référé », a annoncé à l’AFP l’association « Forum gendarmes et citoyens ».
L’audience a été fixée, au civil, jeudi matin, selon elle.
L’association avait saisi la justice pour « voie de fait, au sens civil, estimant que c’est à l’autorité judiciaire de se prononcer » sur le litige l’opposant à sa hiérarchie.
Dans une lettre datée du 27 mai aux huit gendarmes en exercice membres du bureau de l’association, le général Parayre leur ordonnait « de démissionner sans délai de cette association » et de « (lui) en rendre compte sous huit jours ».
M. Parayre invoquait l’article L.4121-4 du code de la défense selon lequel « l’existence de groupements professionnels militaires à caractère syndical » et « l’adhésion des militaires en activité de service » à ces groupements « sont incompatibles avec les règles de la discipline militaire ».
Le « Forum gendarmes et citoyens » existe sous forme d’un site internet et d’un blog depuis avril 2007, « mais n’a pas de statut juridique », selon les instigateurs de l’association.
Ils comptaient, en créant l’association de type loi 1901, « offrir de nouvelles possibilités de liberté d’expression » pour les gendarmes astreints au strict devoir de réserve.
L’association estime que « c’est au judiciaire de protéger les libertés publiques » et « pas aux autorités administratives ».
Interrogé par l’AFP, Laurent Teisseire, porte-parole du ministère de la Défense, a indiqué que « la gestion de ce dossier a été confiée à la Direction générale de la gendarmerie nationale qui agit en application du statut général des militaires dont relèvent les gendarmes ».
La gendarmerie, interrogée par l’AFP, a indiqué qu’elle n’avait pas reçu d’assignation lundi soir.
« L’analyse juridique menée par la direction générale de la gendarmerie nationale a été confirmée par le service juridique du ministère de la Défense et a conclu au caractère de groupement professionnel de l’association » a indiqué le service presse de la gendarmerie qui ajoute: « il n’est pas question de porter atteinte à la liberté d’expression mais simplement de faire respecter le statut général des militaires, voté par la représentation nationale en matière d’association ».