Etat des lieux.

Chaudiere Certains pensent qu’ils est difficile de réduire la note énergétique. Qu’il faut changer nos habitudes, quittent à revenir à un 19° siècle dont ils n’ont même pas idée.
Commençons par le commencement.
Les « épaves thermiques » sont légions.
Et seul un usage frigorifique les empêchent de faire flamber la facture.
Il n’est pas rare de trouver des chaudières fioul de 50 ans d’âge en activité.
Il n’est pas rare de trouver des chaudières reconverties.
Je n’ose donner un rendement, mais je m’y risque. Certaines tournent à 25 %.
Ce dont on a besoin à l’heure actuelle, c’est de changement de chaudières, quelquefois de changement total d’installations, complètement bouchées.

Déjà, aboutir à ce point serait un progrès énorme.
Changer le fioul ? Pas forcément. Mais changer l’installation devient primordiale. Et si l’on a le sentiment d’investir en achetant, on n’a plus cette impression en changeant une chaudière.
Pourtant, c’est vital aussi.
J’ai pour habitude de dire que le parc de chauffage en France est à classer en quatre catégories.
La première est bonne,
la seconde est à changer,
la troisième est à changer d’urgence,
L’existence de la quatrième est simplement une injure au simple bon sens, à l’économie (domestique), à la planète, et à l’intelligence moyenne.
Elle se rencontre pourtant dans toutes les classes de la société, et spécialement les plus hautes. (Elles ont les moyens de payer).
Ce genre d’installations, même remplacé par un chauffage classique, fioul ou gaz, aurait une durée d’amortissement extra-rapide. Certaines l’ont été en 3 ans…
Avant donc de penser « renouvelable », il faut penser « neuf« .
Pourtant, je ne parierais pas que la quatrième catégorie n’est pas la plus nombreuse…